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Les gains de 40 000 impressions et d’une grande compétitivité

Les gains de 40 000 impressions et d’une grande compétitivité

Avec pragmatisme et enthousiasme, Jacques Wolff, président fondateur de Sewosy et ambassadeur d’Up numérique, évoque la contribution décisive des nouvelles technologies dans le développement de son entreprise spécialisée dans la fabrication des produits de verrouillage électrique et électromagnétique des portes.


Du haut de ses 45 ans d’expérience professionnelle dont 15 à la tête de Sewosy, Jacques Wolff porte un regard averti sur le monde de l’entreprise. Et quand il parle des atouts du numérique qu’il introduit dès la création de sa société, en 2001, il devient difficile de ne pas adhérer à sa vision.  « Cette vision est globale, tous les départements de Sewosy sont concernés, annonce-t-il. Le numérique me semble incontournable pour assurer la modernité et la pérennité de l’entreprise. Je ne fais pas partie de la génération qui est née avec, mais j’ai toujours eu une attirance naturelle pour l’innovation en général. Intégrer le numérique dans mon entreprise a été une évidence dès le début et nous nous sommes  dotés d’un système informatique important et innovant pour l’époque : des serveurs puissants et l’ensemble de la suite logicielle Microsoft. Je suis resté motivé par ce type de technologie et j’ai toujours transmis cet état d’esprit à mes collaborateurs ».

Innovation et respect de l’environnement

Après plusieurs fonctions à haute responsabilité dans des grands groupes  dans le domaine de la sécurité, Jacques Wolff lance sa propre entreprise qui conçoit, fabrique et commercialise des produits de verrouillage électrique et électromagnétique pour les portes. Sewosy propose quatre gammes complètes : verrouillage, contrôle d’accès, accessoires, sécurité incendie. Ses clients sont essentiellement des distributeurs de courant faible, de matériel électrique, des quincailliers et aussi des fabricants opérant sous leur propre marque.
Sur ces marchés, Sewosy se démarque par sa capacité à innover, sa solide stratégie de propriété industrielle et son respect de l’environnement. L’innovation qui se traduit notamment par une démarche d’écoconception de certains produits, est récompensée par un trophée INPI de l’Innovation en Alsace en 2012 et par deux trophées écoconception en 2014, en Alsace et dans tout le Nord-Est de la France. Précurseur en écoconception et éco-innovation, Sewosy compte le rester tout en accélérant son développement à l’international. Les parts à l’export étant actuellement de l’ordre d’un quart du chiffre d’affaires (6,57 M € en 2014 avec un taux de croissance de 6 % par rapport à 2013), la société ambitionne d’atteindre les 40 % de parts à l’export d’ici 3 ans.

SolidWorks et GED

Afin de relever ces challenges, Sewosy se donne les moyens. Et les outils numériques sont en première ligne. Elle investit dans différentes suites logicielles selon l’axe de travail concerné : SolidWorks pour la R&D et l’écoconception des produits, Novaxel pour la Gestion Electronique de Document (GED), automatisation de la création du catalogue produits et de la gestion de la plateforme téléphonique. Mais le plus important, c’est la rencontre avec un prestataire devenu irremplaçable.
« Il y a maintenant plus de 10 ans, j’ai initié la démarche écoconception au sein de Sewosy en créant un département R&D en interne, se souvient M. Wolff. A ce moment-là, j’ai cherché un prestataire, si possible de proximité, en mesure de nous équiper et de nous accompagner dans le déploiement des logiciels de CAO (Conception Assistée par Ordinateur) comprenant notamment un outil de bilan carbone. J’ai un partenaire Visiativ de proximité en Alsace : Axemble. Axemble nous a formés et accompagnés dans la prise en main de ces nouveaux outils. Lorsque cette première étape a bien été intégrée, j’ai décidé d’investir dans une GED. Jean-Philippe Schoettel, notre responsable informatique, a choisi Novaxel parce que ce logiciel reprenait le mode de classement existant pour les documents papier : « Armoire », « Classeur », « Intercalaire », « Dossier »… C’est une gestion simple et intuitive qui ne perturbe pas les personnes habituées à travailler avec le support papier ».

La valeur ajoutée de la formation

Jacques Wolff assure avoir trouvé auprès des prestataires du groupe Visiativ ce qu’il recherchait : professionnalisme, conseil, accompagnement, maintenance, réactivité … Et une valeur ajoutée essentielle à ses yeux : la formation de qualité dispensée pour tous les modules permettant de les maîtriser.  Par ailleurs, cette formation répond exactement aux besoins de l’entreprise et qui plus est, motive les collaborateurs. « Ceci a été déterminant pour leur adhésion à l’outil, ajoute-t-il. La motivation du personnel est un moment délicat. Les jeunes collaborateurs adhèrent spontanément, mais ceux d’un certain âge sont moins enclins à changer leurs habitudes de travail. Le renouvellement du matériel exige une grande souplesse, il est donc indispensable  de se montrer persuasif afin  que les collaborateurs acceptent le changement ».

Accompagner le changement

Attitude d’ouverture d’autant plus indispensable que les problématiques abordées avec les prestataires de Visiativ sont variées. Pour la GED, l’objectif est d’améliorer le travail collaboratif, de faciliter la recherche des informations et d’optimiser la gestion de tous les dossiers : clients, catalogues, créations de produits … Mais aussi d’externaliser les sauvegardes des documents importants de la société sur un « site déporté », afin de sécuriser les données. C’est chose faite avec Novaxel et l’accompagnement de Visiativ. Et si tout n’est pas réglé, car la mise en place d’une nouvelle organisation de travail demande du temps, des formations sont toujours dispensées pour accompagner le changement.
Pour SolidWorks, la création du service R&D s’organise autour de son déploiement et les ingénieurs R&D sont formés à la maîtrise du logiciel. « C’est un point essentiel : il faut bien maîtriser le logiciel pour en tirer le meilleur parti. La formation des ingénieurs par Visiativ leur a permis de créer des prototypes, sans craindre de changer des paramètres en cours de conception », insiste M. Wolff. Tout en soulignant les bénéfices et les gains obtenus grâce à ces outils.

Un poste de salarié

En R&D, l’entreprise est capable de passer directement de la numérisation 3D à la réalisation d’un prototype physique grâce à l’imprimante 3D. La GED permet de gagner du temps en termes d’organisation du travail. Fini les archives, tout se fait sur ordinateur ! Plus de problèmes de classement, la recherche de documents se fait rapidement. Pour le patron de Sewosy, ce gain de temps équivaut à « un poste de salarié ». Il y a aussi un bénéfice environnemental indéniable : la société économise quelques 40 000 impressions à l’année ! Plus besoin non plus de classeurs, d’intercalaires, d’espaces de stockage ni de locaux destinés à cet effet.

Rendez-vous en septembre

C’est pour partager cette vision à la fois réaliste et enthousiaste du sujet que Jacques Wolff est devenu l’un des « ambassadeurs » d’Up numérique. Près de « chez lui » à Strasbourg, il participe à des réunions avec d’autres chefs d’entreprises pour « prêcher la bonne parole digitale ». Il les convie dans sa société pour une démonstration grandeur nature. « C’est une démarche que je trouve très enrichissante. Elle me permet d’échanger avec des patrons de secteurs différents. Confrontés à des interrogations qui varient en fonction de leurs domaines d’activité, ils me font découvrir de nouvelles solutions. J’en retire des enseignements très utiles pour mon entreprise ». Sans aucun doute, il sera au premier rang de la prochaine réunion qui aura lieu en septembre 2015.



Publi-rédactionnel

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