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Les Vélo’V passent à l’électrique

Les Vélo’V passent à l’électrique

Le 20 février, 2.500 Vélo’V sur les 5.000 actuels seront remplacés par des modèles hybrides. Ils permettront de choisir : soit on pédale à la force des jambes, soit on bascule en mode électrique.


Pour cette nouvelle option, le système sera actionné grâce à une batterie individuelle à positionner dans le panier du vélo.

Rien de très compliqué pour ceux qui utilisent régulièrement des vélos en libre-service. La seule nouveauté consiste à pousser la batterie dans l’espace qui lui est dédié, inclus dans le panier. Vous aurez toujours les trois vitesses proposées.

« Le système permet de traverser la ville d’un bout à l’autre sans trop transpirer ou de grimper sur les collines sans effort surhumain », relève Reynald Bodin, directeur d’exploitation.
Sur le guidon, quatre boutons lumineux indiquent le niveau de la batterie, qui est conçue pour « des trajets de 8 à 10 kilomètres » et se « recharge en deux heures ».

Enfin les E-vélo’V sont reconnaissables grâce à un logo inscrit sur leur carter. Ils seront aussi identifiables sur l’application dédiée.

Comment se procurer une batterie ?

Les batteries, qui pèsent 530 grammes, sont individuelles et portatives. Elles tiennent facilement dans un sac à main. Les utilisateurs peuvent dès à présent souscrire l’option E-Vélo’v pour 7 euros de plus par mois depuis l’application « Vélo’v Officiel ». Vous pouvez soit la recevoir gratuitement chez vous ou venir la retirer au comptoir vélo’v situé au rez-de-chaussée du parking Cordeliers.

Le prix (84 euros à l’année auxquels il faut ajouter le prix d’un abonnement classique) reste attractif pour encourager ceux qui résident loin ou en hauteur à se tourner vers l’assistance électrique et délaisser leurs voitures. Rappel : un vélo électrique dans le commerce coûte entre 700 et 1.000 euros pour une entrée de gamme.



Un article de Maud LAURENT

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