Institutions, collectivités

Lyon 9 : Let’s Co met son expertise au service des communautés porteuses de projet

Lyon 9 : Let’s Co met son expertise au service des communautés porteuses de projet

Favoriser l’engagement, la participation sociale, la vie des territoires, la mise en réseau des acteurs, tels sont les objectifs que Jérémy Camus et Mickaël Berrebi se donnent avec Let’s Co. Ils proposent aux collectivités, aux associations et aux entreprises sociales de dynamiser les potentialités de leur communauté ou de leur environnement, grâce à une plateforme collaborative et à un accompagnement dédié.


Mickaël Berrebi est intarissable sur ce projet qu’il porte depuis un an aux côtés de Jérémy Camus. Après un parcours professionnel marqué par des engagements dans le secteur coopératif et l’aide au développement, il décide de rejoindre son ami Jérémy Camus pour développer Let’s Co.

« A l’origine, il y a un projet de Jérémy, qui avait lancé sous forme associative une plateforme internet de prêts de particuliers aux porteurs de projets des pays du sud. Cette initiative a été remarquée par des acteurs importants, qui lui ont demandé de transférer la technologie pour des programmes en France. En 2012, l’activité bénévole de Jérémy s’est donc transformée en emploi à temps plein : « Partageant les mêmes préoccupations autour de l’engagement et du lien social, nous avons décidé en 2014 de travailler ensemble pour voir comment ce type d’outil peut développer la mobilisation et l’implication des personnes au service d’un projet collectif ».

Développer des services et des outils numériques pour agir encore plus ensemble

Let’s co propose aux acteurs du développement des territoires une plateforme basée sur un réseau social interne et une solution de crowdfunding, avec des espaces pour agir, comme par exemple un module d’idéation/discussion pour l’échange et la mise en commun d’idées, un module de mise à disposition de compétences et un module d’échange de biens et services. Les associations et collectivités peuvent aussi faire appel à des prestations de formation et d’accompagnement, pour développer la vie de leur communauté de membres ou de citoyens.

Placer les gens au centre de l’action

« La plateforme permet à chacun d’intervenir et de participer à la co-création de projets. Grâce à elle, Handicap International a réussi à mutualiser les inventions développées pour leur enfant par près de 200 papa-bricoleurs éparpillés sur tout le territoire. La plus-value profite ensuite à tout le monde. Avec les collectivités, nous travaillons actuellement avec Domb’Innov pour dynamiser leur territoire en satisfaisant au mieux les besoins des habitants et en favorisant l’émergence d’un tissu économique local autour de valeurs de solidarité. Les réunions que nous animons sur le terrain font participer entreprises, associations, commerçants. La plateforme permet ensuite la poursuite des échanges et le développement des projets. Dans un tel cas, nous sommes clairement dans une assistance à la mise en place de démarches de démocratie participative. »

Une entreprise centrée sur l’intérêt collectif

Le projet est actuellement incubé par Ronalpia. Le modèle de développement économique est basé sur différentes formules d’abonnement, une commission lorsque le crowdfunding est utilisé au delà de 5000 euros et la facturation des prestations d’accompagnement le cas échéant. Les associations de moins de 100 membres bénéficieront de la gratuité. Les deux associés ont prévu de créer l’entreprise au printemps prochain, vraisemblablement sous la forme juridique d’une Société Coopérative d’Intérêt Collectif.

« La SCIC correspond parfaitement à nos valeurs et nos objectifs : c’est une société commerciale, avec un conseil d’administration composé de différents collèges, incluant collectivités, associations, entreprises, salariés, usagers, ce qui permet de rassembler toutes les parties prenantes. »

Aujourd’hui, leur priorité est de sonder les collectivités et les grandes entreprises ou mutuelles qui ont une tradition d’engagement citoyen, pour déterminer dans quelle mesure elles sont prêtes à rentrer dans le capital de la structure afin de garantir son développement.



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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