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Lyon I Le nouveau Plan de Protection de l’Atmosphère signé

Lyon I Le nouveau Plan de Protection de l’Atmosphère signé

Que ce soit dans le domaine des transports, de l’industrie, de l’agriculture, résidentiel et même tertiaire, le Plan de Protection de l’Atmosphère définit les actions à prendre dans tous les secteurs émetteurs localement pour améliorer la qualité de l’air. Selon le délai fixé, ce plan vise à ramener à l’intérieur de la zone la concentration en polluants dans l’atmosphère à un niveau conforme aux normes en vigueur.


Une fois signé, le Plan de Protection de l’Atmosphère entre en vigueur pour une durée minimale de 5 ans, au bout de laquelle il est évalué afin de décider de sa poursuite ou de sa mise en révision. Mis en œuvre par l’État, ce projet partenarial implique une multitude d’acteurs du territoire (acteurs institutionnels, collectivités territoriales, professionnels de la qualité de l’air, acteurs économiques, associations et particuliers). À cette occasion, Pascal MAILHOS, préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, préfet du Rhône, Laurent PREVOST, préfet de l’Isère et Cécile BIGOT-DEKEYZER, préfète de l’Ain ont signé le nouveau PPA de l’agglomération lyonnaise.

 

Depuis une quinzaine d’années, la qualité de l’air s’améliore sur l’agglomération lyonnaise avec une baisse continue tant des émissions que des concentrations mesurées, excepté pour l’ozone. Les baisses importantes observées pour les poussières (- 49 % pour les PM10) et les oxydes d’azote (- 43 % pour les NOx) s’expliquent par les progrès majeurs réalisés par :

• l’industrie, dont les émissions ont été divisées par deux ou trois en 20 ans selon les polluants, sous l’effet de durcissements des réglementations et grâce à des progrès technologiques et au déploiement des actions des premiers PPA • les véhicules routiers (voitures, utilitaires et poids lourds) qui avec les nouvelles normes et notamment la généralisation des filtres à particules ont largement réduit leurs émissions.

 

Malgré ces baisses importantes, les concentrations de NOx dépassent encore localement les valeurs limites réglementaires aux abords des grands axes routiers. Concernant les particules, les concentrations sont désormais sous le seuil réglementaire dans toute la région, mais les niveaux d’exposition préconisés par l’OMS sont assez loin d’être atteints.

 

Concernant l’ozone, la concentration moyenne annuelle a augmenté de 13 % en Auvergne- Rhône-Alpes en 2020 par rapport à 2007, avec une hausse marquée à partir de 2016. Cette situation régionale correspond plus ou moins à celle de l’agglomération lyonnaise modulo quelques spécificités :

  • l’environnement très urbain de l’agglomération de Lyon génère davantage d’émissions d’origine routière
  • les nombreuses industries présentes autour de Lyon accentuent la part de ces émissions industrielles sur ce territoire.
  • La qualité de l’air, un enjeu de santé publique pour l’agglomération lyonnaise État des lieux et enjeux.


Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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