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Martine Lamoine-Ménissier, une conseillère conjugale et familiale pour aider à renouer le dialogue et trouver des solutions

Martine Lamoine-Ménissier, une conseillère conjugale et familiale pour aider à renouer le dialogue et trouver des solutions
Martine Lamoine-Ménissier, Conseillère Conjugale et Familiale

Lorsqu’un individu, homme ou femme, lorsqu’un couple ou une famille se retrouvent dans une impasse et n’arrivent plus à communiquer, il peut parfois être nécessaire de faire appel à une personne extérieure afin d’aider à clarifier la situation. Il s’agit précisément du champ d’action des conseillers conjugaux et familiaux qui ont fait de l’écoute et de l’accompagnement leur crédo. Cette profession réglementée et soumise au secret professionnel se révèle particulièrement utile lors de situations de deuils ou de maladies.


Martine Lamoine-Ménissier, âgée de 40 ans et originaire de l’Auvergne, a travaillé durant 16 années en région parisienne, dans un organisme de prévoyance en occupant plusieurs postes au sein d’un service d’action sociale. De 2002 à 2012, elle est coordinatrice des espaces Dialogue & Solidarité afin d’accompagner les personnes en situation de deuil d’un conjoint. C’est en 2009 qu’elle suit une formation qualifiante de deux ans à l’école des parents et des éducateurs d’Ile-de-France afin de devenir conseillère conjugale et familiale. En 2012, elle décide avec son mari de revenir dans son département d’origine, l’Allier.

La profession de Conseiller Conjugal et Familial fût mise en place en France en même temps que la loi Veil du 9 juillet 1976 autour de l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Une formation qualifiante au conseil conjugal et familial, validée par le Ministère des Affaires Sociales, est nécessaire pour exercer ce métier bien particulier qui requiert écoute et accompagnement. Depuis, la profession s’est élargie à d’autres domaines d’intervention pour aider les personnes à prendre des décisions lorsqu’elles sont confrontées à des situations relationnelles, affectives, conjugales et familiales difficiles. Le conseiller conjugal et familial intervient pour accompagner les personnes en entretien individuel, en entretien de couple ou encore en entretien de famille. Il est tenu au secret professionnel.

Il s’agit vraiment d’apporter un moment d’échange

Martine Lamoine-Ménissier est actuellement en contrat CAPE (Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise) au sein de la couveuse d’entreprises COAGIR. Ce système lui permet de tester son projet professionnel en vraie grandeur grâce au numéro SIRET de COAGIR, en étant accompagnée sur toutes les phases du projet. La couveuse propose en outre des ateliers commerciaux et des ateliers de gestion. « Si d’ici un an, en juin 2015, l’activité se révèle être viable, je m’installerais à mon compte en profession libérale. », explique t-elle en ajoutant : « Je reçois en entretien individuel, en couple ou en famille des personnes qui rencontrent des difficultés relationnelles et qui ont besoin d’un espace pour se parler et poser leurs difficultés. Cela peut être dans le cadre d’une difficulté de couple, d’un accompagnement après une IVG, qu’elle soit volontaire ou médicale ou d’un accompagnement lors d’une maladie ou d’un deuil. Il s’agit vraiment d’apporter un moment d’échange. »

Le travail de Martine Lamoine-Ménissier se distingue de celui d’une assistante sociale ou d’une psychologue dans le sens où l’assistante sociale travaille sur les démarches et le côté financier, tandis que la psychologue n’est pas formée nécessairement à l’accompagnement des couples. La conseillère conjugale et familiale travaille sur la difficulté actuelle alors que la psychologue va aussi travailler sur l’enfance et rechercher des choses plus lointaines. Le conseil conjugal consiste à réfléchir sur une difficulté ponctuelle afin de permettre au patient d’améliorer une situation bloquée et de trouver ses propres solutions.

Cette prestation est-elle chère ? « Je suis sur des tarifs qui sont ceux de la profession, précise Martine Lamoine-Ménissier. 45 euros pour les entretiens individuels et 55 euros pour les entretiens de couple. » Pour que l’accompagnement soit « efficace », cela demande une certaine régularité et au moins une séance tous les 15 jours. La durée de l’accompagnement est très variable puisqu’elle dépend des situations. « Il y a des gens pour qui 2 ou 3 séances vont être suffisantes mais l’accompagnement peut aussi se faire sur une période de 6 mois, voire un an. », conclut Martine Lamoine-Ménissier qui fait partie de l’association nationale des conseillers conjugaux et familiaux (ANCCEF).

C’est une profession rare, on en répertorie seulement 3 dans l’Allier…

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Publi-rédactionnel

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