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Mathieu-Robert Jourda : Moi Président de la République je serai l’instigateur et le garant de l’exemplarité française.

Mathieu-Robert Jourda : Moi Président de la République je serai l’instigateur et le garant de l’exemplarité française.

Une chronique de libre opinion de Mathieu-Robert Jourda : Il y a longtemps que je me représente notre Nation, métropole, outre-mer et francophonie incluses, comme un des plus beaux visages de l’humanité. Rien moins, je suis ainsi.


Ce que la France a réalisé, ce qu’elle a été, ce qu’elle est encore aujourd’hui, me donne une grande fierté, une fierté égale en dimension à l’admiration que j’ai pour la civilisation athénienne – Socrate, Platon, Aristote, Archimède, Pythagore, Eschyle, Phidias, les hommes politiques inventeurs de la démocratie –  ou pour la civilisation égyptienne des Pharaons et du peuple bâtisseur des Pyramides qui a vécu 2000 ans d’égalité et de fraternité économiques, ou encore pour la Rome antique, celle des plébéiens qui ont détrôné les patriciens et celle des légionnaires qui installèrent paradoxalement en colonisateurs et éducateurs la « pax romana » autour de la Méditerranée.

Je retiens pour notre France deux exploits majeurs, deux sujets historiques de fierté : la Révolution de 1789 avec la Déclaration des Droits de l’Homme et la proclamation de la laïcité républicaine en 1905. J’ai repris dans mon discours récent le thème de la laïcité, demandant pour cette doctrine un regain d’assertivité, affermissement nécessaire pour faire face aux intégrismes religieux souterrains ou violents. La France d’aujourd’hui est petite en face des USA et de la Chine sur le plan de la puissance économique, mais elle a encore un rayonnement mondial issu de sa culture, elle reste un modèle de République, et surtout de République laïque. J’ai eu récemment un sourire moqueur en voyant le sans-foi-ni-loi Trump prêter serment sur la Bible (si Jésus n’était pas sorti de sa tombe, il se serait sans doute retourné devant ce spectacle). Notre laïcité est exemplaire au sens de modèle parfait, d’exemple à suivre. Elle ne nous donne aucune puissance au sens de domination mais une puissance en tant que pouvoir d’exercer une action morale sur les autres nations, y compris les puissances capables d’asservir, elle nous confère de l’influence intellectuelle, une capacité de convaincre sur le plan du bonheur collectif.

Le Président Hollande a joué ce rôle dans les rapports internationaux, réclamant à haute voix la paix là où la guerre injuste est évitable et engageant nos forces armées là où il faut porter secours au nom de nos valeurs. Son inspiration socialiste a guidé son action en faveur de notre système de protection sociale qui lui aussi est exemplaire, mais il n’a pas su répondre à  un désir actuel des actifs que l’on peut résumer comme suit : que la solidarité ne prélève pas outre mesure sur le progrès de richesse produit par le progrès de leur savoir-faire. En d’autres termes les Français qui se battent et réussissent réclament un juste récompense. Cette revendication résulte de la philosophie traditionnelle de droite. Elle veut porter au pouvoir les hommes politiques qui s’engageront à prélever moins pour distribuer autant.

Face à cette pression les candidats à la Présidence lancent des programmes tous plus inventifs les uns que les autres, qui comportent des mesures dont l’efficacité n’est jamais démontrée. L’étalage de ces programmes ressemble aux marchés de Noël : du clinquant, du plaisant, de la gourmandise, sous l’attisement de l’effet Père Noël. Nous n’allons pas élire le Président que mérite la France, mais celui qui apportera les plus séduisants cadeaux dans son programme.

La conséquence actuelle de cette aspiration d’un peuple qui a échappé à la bonne éducation est que tous les candidats à la Présidence n’ont qu’une stature de Premier Ministre. Alors quel que soit l’élu, j’ai déjà honte de l’image que va donner la France que j’aime, que j’aime parce qu’elle est admirable, mondialement admirable. Et puisque je suis candidat, je dis : moi Président de la République je définirai l’exemplarité dont nous sommes capables, et je ferai appel aux scientifiques, aux hommes de terrain et non aux politiques professionnels pour en déterminer les champs d’actions et le résultat atteignable. J’ai déjà annoncé comment je vais procéder sur le plan de la santé économique. Et je donnerai toutes mes forces pour être exemplaire dans ma fonction.

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