Industrie

Michelin | Jusqu’à 2300 postes supprimés en France

Michelin | Jusqu’à 2300 postes supprimés en France

Le Groupe Michelin a annoncé la suppression de postes sur le territoire français d’ici 2024. Ce plan social s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’un plan de simplification et de compétitivité renforcé. Il veut permettre d’améliorer significativement l’agilité et la performance globale des activités industrielles et tertiaires du Groupe Michelin en France, .


Convaincu de ses atouts et afin de maintenir la France au cœur de sa stratégie, le Groupe souhaite améliorer significativement sa performance globale pour investir dans l’avenir en poursuivant la modernisation de ses activités industrielles et tertiaires en France et en renforçant leur compétitivité.

 Ce plan, qui s’inscrit dans une démarche de co-construction et de dialogue social large, s’appuiera sur la négociation d’un accord-cadre d’une durée de trois ans excluant tout licenciement. Il ne repose pas sur des fermetures de sites.

Ces décisions se traduisent tout d’abord par une réaffirmation des ambitions de développement du Groupe en France, consolidant son positionnement sur les pneumatiques haut de gamme et de spécialités, tout en y poursuivant la localisation de nouvelles activités à forte valeur ajoutée, notamment dans les domaines des services, des matériaux durables, de la transition énergétique et du recyclage.

Par ailleurs, le Groupe envisage « une amélioration de sa compétitivité pouvant aller jusqu’à 5 % par an pour les activités tertiaires ; et pour l’industrie, jusqu’à 5 % par an, chiffre qui peut varier selon l’activité du site et son exposition à la concurrence ».

Cela pourrait signifier d’ici trois ans une réduction de postes pouvant aller jusqu’à 2 300. Près de 60% des départs envisagés se feraient sur la base de départs anticipés à la retraite et le reste par des départs volontaires accompagnés. Pour tout poste supprimé, Michelin s’engage toutefois à contribuer à en recréer un autre, soit dans le cadre du développement de ses nouvelles activités, soit en prenant part à la redynamisation des bassins d’emplois, dans un calendrier réaliste.

Pour les sites industriels, l’objectif du Groupe est de faire progresser fortement la performance des usines dans les trois ans à venir. La suppression de postes, jusqu’à 1200 pour l’industrie, est envisagée ; tandis que 1100 postes pourront potentiellement être supprimés dans les entités tertiaires.

Michelin a également la volonté de proposer, dans le cadre de cette négociation, des dispositifs innovants pour les salariés qui poursuivront leur carrière chez Michelin. Le Groupe proposera également lors de la négociation que ces salariés puissent poursuivre leur parcours professionnel dans leur région actuelle.

 

 



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

Si vous avez aimé cet article,
partagez le !