Non classé

Transports Ile-de-France | Mobilités sous tension

Transports Ile-de-France | Mobilités sous tension

Pression fiscale, dégradation du service, exclusion du débat : Ça gronde dans le rang des entreprises franciliennes


La politique fiscale du gouvernement n’est pas du goût des entreprises franciliennes qui haussent le ton. Estimant faire déjà beaucoup d’efforts pour être conforme à la loi, en finançant notamment les dépenses de fonctionnement d’Île-de-France Mobilités à près de 60% via le versement mobilité et le remboursement du passe Navigo.

Cependant, elles dénoncent le fait de ne pas être consultées sur la gestion d’IDFM alors que le MEDEF Île-de-France réclame que les employeurs financeurs soient représentés à son Conseil d’administration. Elles fustigent aussi le juste partage de l’effort réclamé auprès des entreprises par la présidente de Région ce qui est en réalité déjà acté avec l’effet « base » de l’augmentation de la masse salariale en Île-de-France et de son impact sur le versement mobilité.

En effet, selon ces dernières pour l’ IDFM, le versement mobilité poursuit une dynamique favorable inédite : il a représenté 4,8 Mds en 2021 et devrait se stabiliser à 5,2 Mds en 2022 puis à 5,3 Mds en 2023. Cette augmentation restera continue selon les prévisions de l’IGF sur 2022-2025. Ainsi pour 2022, sans même toucher au taux du versement mobilité, ce sont 300 M€ supplémentaires qui vont être encaissés et près de 120 M€ qui sont déjà attendus en 2023.

Elles estiment enfin, que les entreprises franciliennes sont déjà très lourdement taxées comme le rappelle la Cour des Comptes dans son dernier rapport annuel, précisant à ce titre que l’augmentation de la contribution des entreprises : « n’apparais pas souhaitable ». Pour le MEDEF Île-de-France et les MEDEF Paris, MEDEF Seine-et-Marne, MEDEF Yvelines,MEDEF Essonne, MEDEF Hauts-de-Seine, MEDEF de l’Est Parisien et MEDEF Val-d’Oise, ce projet de taxation supplémentaire des entreprises, loin de faire appel à une juste solidarité.



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

Si vous avez aimé cet article,
partagez le !