Auvergne

Naissance de la CGPME AURA

Naissance de la CGPME AURA

A l’heure de la grande région, les CGPME Rhône-Alpes et Auvergne ont fusionné pour donner naissance à la CGPME AURA, lors de l’assemblée générale constitutive du 9 décembre dernier.


La plus grande région de France en nombre d’adhérents

« 11000 » : c’est le nombre d’adhérents que s’apprêtent à réunir les deux CGPME Auvergne et Rhône-Alpes. Au niveau national, la nouvelle architecture territoriale a également impacté l’organisation du syndicat. Début 2016, il se composera de 13 branches régionales métropolitaines. Si la nouvelle carte territoriale n’apparaît pas comme une évidence dans toutes les régions, Jean-Pierre Lavigne et François Turcas, respectivement Président de la branche Auvergne et Président de la branche Rhône-Alpes, témoignent de leur volonté de travailler en bonne intelligence, sur des liens déjà existants entre les deux régions : « En Auvergne, nous sommes très pointus sur tout ce qui touche à l’emploi et à l’aide au recrutement. Nous allons pouvoir déployer cette offre sur l’ensemble de la grande région et multiplier notre puissance de feu. De son côté, Rhône-Alpes est très forte sur des sujets tels que le handicap et la transmission d’entreprises. Un point fort dont va indéniablement profiter l’Auvergne. »

Des attentes envers le nouvel exécutif

Bruno Champoux, Secrétaire Général de la CGPME Auvergne, explique que le syndicat propose avant tout « une offre de service complète, l’aide au développement économique et à l’international, mais aussi et surtout l’accompagnement des start-up et de l’innovation. Là où le syndicat a tiré sa naissance du regroupement des commerces de proximité plutôt conservateurs, nous sommes aujourd’hui résolument modernes », « mais pour tout cela, nous avons besoin de la bonne volonté de l’exécutif ! », interpelle Jean-Pierre Lavigne, « pour les régionales, nous avons adressé notre livre blanc aux candidats, qui concentre une centaine de propositions. Nous voulons que les politiques donnent priorité à la formation en écoutant plus les PME, notamment en matière de contrats de qualification. De même, nous sommes loin du compte concernant l’aide au développement à l’international, la baisse des charges et la simplification de la réglementation. » L’appel est lancé.



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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