Dans un contexte de ruptures permanentes, les entreprises doivent aller vite pour être dans le timing du marché, atteindre une taille critique pour être compétitives ou encore innover de manière continue pour rester dans la course. Comment peuvent-elles s’y prendre ?
Ce travail part d’un constat préoccupant : pendant que des géants américains comme Google rachètent des start-ups à tour de bras, pour innover rapidement et recruter de nouveaux talents, les entreprises françaises sont, elles, peu enclines à pratiquer la croissance externe. Or l’acquisition est aujourd’hui un excellent moyen pour une entreprise d’innover, pour « pivoter » et ainsi franchir de nouveaux caps.
Cinq points essentiels sont à retenir de cette étude :
- La croissance externe peut prendre deux formes : Le build-up, qui permet à une start-up, une PME ou une ETI, d’atteindre une taille critique et/ou d’établir un leadership sur un marché, grâce à une série d’acquisitions. L’acquisition-innovation, qui correspond à l’acquisition d’une start-up par une ETI ou une grande entreprise, dans l’objectif de « pivoter » et de se renouveler.
- L’acquisition est un outil au service d’une véritable vision stratégique et ne saurait en aucun cas se résumer à un montage financier.
- La clé de la création de valeur dans les opérations de build-up et d’acquisition-innovation, ce sont les synergies de croissance, et non les synergies de coûts.
- L’humain est un facteur clé dans une opération de croissance externe. L’opération doit impliquer l’ensemble des acteurs de l’entreprise, du dirigeant aux salariés, en passant par le management intermédiaire.
- L’acquisition stratégique est un marché : il faut des acheteurs et des vendeurs. La vente de son entreprise, souvent présentée comme une défaite, est au contraire, dans ce type d’opération, un changement de cap vers de nouvelles perspectives de développement.
Source : http://www.bpifrance.fr
Une News de Marie Cartigny