Services aux entreprises

ONET, les services au-delà de la propreté

ONET, les services au-delà de la propreté

A la tête des agences clermontoises du groupe réputé dans la propreté, Dominique Trinanes (39 ans) développe une offre de services complémentaires dans le bâtiment. Cet ambitieux dirigeant voit bien au-delà du cœur de métier traditionnel et prône l’évolution permanente. Bientôt au service des particuliers…


A la question « que fait l’entreprise ONET ? », la majorité des personnes interrogées répondent « Du nettoyage ! ». Effectivement, cette entreprise a bâti son activité depuis 40 ans sur la propreté ; mais peu de gens connaissent la partie immergée de l’iceberg, le multi-services qui représente pourtant un marché grandissant (40% de son activité globale).

Dominique Trinanes (39 ans, marié, 3 enfants) est à la tête des agences basées à Pérignat-les-Sarliève et Clermont-Ferrand, qui emploient plus de 350 salariés. « Titulaire d’un Master en administration et gestion des entreprises, je travaille chez ONET depuis 20 ans déjà, dont 10 dans des fonctions de direction. De mes débuts comme laveur de vitres en parallèle à mes études, à la direction d’établissement, en passant par chef d’équipe et contremaître, j’ai gravi les échelons depuis mon arrivée à Moulins. » L’expérience de la propreté, des VIP et de la sécurité à Roland Garros l’a sans doute aidé à prendre la direction des opérations en Auvergne, au point de diriger les deux établissements clermontois.

Si le fonds de commerce reste la propreté, il a développé un marché de niches complémentaires. « La remise en état de bâtiments après des sinistres (dégâts des eaux, incendies), la rénovation thermique, le désamiantage, la maçonnerie, la plomberie, l’électricité sont de nouvelles cordes à notre arc. Nous avons embauchés un coordinateur des travaux pour apporter l’expertise sur l’économie d’énergie dans les bâtiments. Nous envisageons d’étendre cette offre aux particuliers » admet sans détour le directeur. « Je me suis entouré d’artisans locaux, mais je n’ai pas pour autant de limites géographiques dans les chantiers (désamiantage à Madrid et au Luxembourg, diagnostic amiante et travaux TP à Paris). L’avantage du groupe est de pouvoir s’appuyer sur les délégations territoriales. Nous adaptons nos prestations aux besoins du client, ce qui nous permet de baisser de 30 à 40% nos coûts ! » Son credo : un client = une entrée, une sortie avec une coordination des travaux, à des prix très compétitifs pour le satisfaire. Comme il dit, « la pieuvre s’adapte en permanence », ce que les clients apprécient visiblement.

Une adaptation permanente

Ce développement du multi-services, il le croit vraiment ! Au bénéfice de l’ingénierie bâtiment, en complément du cœur de métier. Le dirigeant grouille de mille idées pour faire savoir l’étendue de ces nouvelles prestations. Il s’est construit sans mentor, à vive allure et se trouve parfois freiné dans le groupe. La direction générale en France craint son départ en Europe. « Curieux et dynamique, j’aspire à de nouveaux projets à l’international. Même si je tiens à rester fidèle à mon équipe clermontoise et à son bien être ! Ma force est de bien m’entourer pour bien faire dans chaque métier. Certains salariés, concurrents n’apprécient pas mais je sais former mes collaborateurs, développer leur compétence et les promouvoir s’ils le méritent. J’ai participé au montage de 3 certificats de qualification professionnelle (CQP). J’ai amené 4 personnes en formation contre l’illettrisme. Je crois à la promotion en interne, j’en suis un exemple concret ! » Rude et rigoureux, mais avec respect.

Hier au Centre des Jeunes Dirigeants, aujourd’hui affilié au MEDEF et membre du « Club des 1000 ». Cette année, il s’est même engagé dans une association d’œnologie pour aider un caviste à Châtel-Guyon. Ambitieux et touche-à-tout, ce fils d’immigré espagnol n’oublie pas d’où il vient. « Mes parents sont arrivés en France en 1966 dans des conditions difficiles. Je les ai perdus jeune, ce qui m’a poussé à me prendre en main tôt. Je m’investis dans les réseaux pour nouer des contacts, des partenariats et saisir les opportunités de business , en soutien de l’environnement économique local.  Aujourd’hui, j’ai réussi à construire de belles choses pour ma famille, mon entreprise. Merci à Dieu, pourvu que ça dure ! » dit-il. A la moitié de sa vie professionnelle, il ne peut pas s’empêcher de regarder devant, loin devant. « Avec mon train de vie, je ne suis à l’abri de rien, mais il me reste encore tellement à faire. » Le champ des possibles est multiple. La propreté peut mener à tout. Il en est une belle preuve…



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

Si vous avez aimé cet article,
partagez le !