Te l’avouerai-je, ô Périclès ? Avant même d’entrer en sixième, je ne t’ai connu, que par l’écoute familiale, sur un…
Te l’avouerai-je, ô Périclès ? Avant même d’entrer en sixième, je ne t’ai connu, que par l’écoute familiale, sur un vieux vinyle, d’extraits d’une charmante et surannée opérette de Willemetz et Christiné: Phi-Phi (pour le sculpteur Phidias). J’en ai gardé le souvenir de cette gamine charmante (répondant) au joli nom d’Aspasie mais dont nul de mes condisciples n’a entendu parler ce semestre et qui te valut les critiques de tes contemporains pour lesquels les femmes devaient rester à leur place: dans le gynécée. Aspasie était brillante et loin d’être effacée, une des ces figures capables de s’imposer à une époque qui ne s’y prêtait guerre comme le fut plus tard (mais autre temps, autres mœurs, autre cadre) Émilie du Châtelet); j’ai songé, non à cette comparaison, mais à ce parallèle. Tu ignoras les commentaires, les on-dit et les cabales. Royalement, ou plutôt en grand seigneur: j’y reviendrai. Lire la suite de Périclès : entre les Kennedy et Game of Throne?
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