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Savoir penser l’utilisation de l’outil digital

Savoir penser l’utilisation de l’outil digital
Hier soir, au Centre Diocésain, Grande Soirée de l’Eco. Photo Daniel Desvilles

Le Journal de l’Éco organise chaque année la soirée de l’Éco Clermont-Auvergne. Il s’agit d’un moment important de la rentrée économique locale. Cette année, nous avons choisi le thème du Capital humain à l’ère du numérique. Didier Hoeltgen, Directeur général du CHU de Clermont-Ferrand en était l’invité d’honneur en qualité de deuxième employeur de la ville et du territoire auvergnat.


La notion de Capital humain
Celle-ci est progressivement devenue une composante incontournable de la réussite de l’entreprise. La notion de capital humain fut mise en place par les économistes américains Theodore William Schultz et Gary Becker, à partir des années 1950. Becker dans son ouvrage Human Capital définit ce concept comme « l’ensemble des capacités productives qu’un individu acquiert par l’accumulation de connaissances générales ou spécifiques, de savoir-faire ».

Effectivement, celui-ci part du principe que chaque travailleur dispose d’un capital lui venant de ses dons personnels et de sa formation. Le capital humain serait en quelque sorte, un patrimoine propre à chaque personne, permettant de lui procurer un revenu.

Aujourd’hui, le digital bouleverse cette approche de l’investissement personnel immatériel, avec des impacts sur chacun de nous… autant par l’apprentissage que nous en faisons, que la manière dont nous l’utilisons.

Le digital au cœur de la soirée
Pendant une heure trente de débat et deux tables rondes animées par Marc-Alexis Roquejoffre, rédacteur en chef du Journal de l’Éco, les invités échangeaient leurs points de vue et expériences des effets du digital sur le Capital Humain.

En introduction, Didier Hoeltgen énonçait quelques applications concrètes du digital au sein du CHU de Clermont-Ferrand. Aujourd’hui, le numérique fait partie de l’hôpital : 6000 ordinateurs, des technologies de plus en plus complexes et des robots dans les blocs opératoires. Face à cette réalité, la conception du travail mais aussi des soins portés aux malades témoignent d’une profonde mutation.

La grande question reste de mesurer si cette informatisation représente un risque ou bien au contraire, une opportunité. Nos intervenants se sont prêtés au jeu, afin d’apporter des réponses à cette réalité.

De ce fait, la première partie de la soirée accueillait Olivier Dondain, Délégué régional Orange Auvergne, Charles-Henri Besseyre des Horts Professeur émérite Hec et Président de l’Agrh, et Françoise Constanty Présidente de Hr-it consulting, afin d’échanger sur les réalités du digital, qui peuvent parfois s’apparenter à des menaces.

Ces derniers considèrent que la dimension du numérique doit être utilisé par l’homme à bon escient, en ayant préalablement pensé l’utilisation de l’outil pour ne pas la subir.

Ils rappellent l’importance d’avoir une réflexion en amont sur la technologie, surtout à l’heure du « full internet ». Tous mentionnaient que l’humain ne sera jamais remplacé par le digital.

La deuxième table ronde était dédiée aux opportunités que peut apporter le digital. Les témoins, Tristan Colombet, Directeur général Domraider et Turing 22, Claude Barbin, Président de la CCI Puy-de-Dôme Clermont Auvergne Métropole et Pascal Pouyet, membre du directoire Banque des décideurs Caisse Épargne Auvergne Limousin, ont été unanimes à ce sujet.

Pour eux, la connectivité omniprésente la rend essentielle. L’intelligence artificielle apporte de véritables avantages aux individus.

Claude Barbin insistait sur le fait que les PME et TPE doivent s’acculturer au digital si elles ne veulent pas disparaître.

En ouverture de la soirée, Lionel Chaumeil, Président du Journal de l’Éco, réaffirmait ses ambitions qui vont bien au-delà de la seule médiatisation des territoires et de leurs acteurs économiques.

« Le Journal de l’Eco souhaite aussi contribuer au développement économique de notre territoire, en soutenant avec force les actions d’Objectifs Capitales pour la modernisation de la ligne Sncf Clermont-Paris, l’École de commerce vitale pour les compétences futures de nos entreprises, le soutien aux acteurs de l’innovation représentant l’économie de demain, l’exploitation du label “mondial” Unesco pour l’attractivité de notre territoire… »

et d’insister davantage encore à travers des valeurs fortes et fédératrices…

« Nous souhaitons aussi porter des valeurs qui nous paraissent essentielles et de bon sens, comme par exemple : unir les forces, le travail collaboratif, acheter des produits français, acheter à des entreprises françaises qui paient leurs impôts en France pour, soutenir l’emploi, nos entreprises, notre économie et notre souveraineté ».

Après ce débat convivial et dynamique, les invités se sont retrouvés autour d’un cocktail pour partager sur ce thème. Une soirée de l’Éco qui a connu, encore une fois, un franc succès !

La soirée s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont :
Olivier Bianchi, Maire de Clermont-Ferrand et président de Clermont Métropole, Claude Barbin, Président de la CCI Puy-de-Dôme Clermont Auvergne Métropole, Valérie Thomas, Députée.



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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