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Philippe Gallon, la Cave des Beaux-arts : « Notre but est de simplifier le discours des oenologues pour les amateurs de vin ! »

Philippe Gallon, la Cave des Beaux-arts : « Notre but est de simplifier le discours des oenologues pour les amateurs de vin ! »
Philippe Gallon et Christophe Godineau, la Cave des Beaux-Arts

Pour une soirée en terrasse avec des amis, pour un cours d’œnologie à offrir ou à s’offrir, pour acheter une bouteille tout en bénéficiant de conseils d’experts, pour un séminaire professionnel… Il existe mille et une bonnes raisons de venir découvrir la Cave des Beaux-Arts. Cet établissement clermontois, à la fois bar à vin, cave et numéro 1 des cours d’œnologie en Auvergne, mérite le détour.


Bordelais, Bourgogne, Languedoc-Roussillon, Castille-La Manche… Ce sont autant de régions viticoles en France et en Espagne que Philippe Gallon, œnologue diplômé de la faculté de Toulouse, a parcourues durant 10 ans pour exercer son métier. En collaboration avec les vignerons, il a travaillé à l’élaboration des vins. Mais Philippe Gallon ne s’est pas contenté de cette expérience puisqu’il a également travaillé dans des laboratoires d’œnologie, en France et à l’étranger. Autant dire qu’il connait parfaitement son sujet. Et même si l’Auvergne n’est pas une région viticole très réputée c’est pourtant ici, à Montpeyroux pour commencer, que Philippe Gallon décide de venir s’installer : « J’ai eu envie de vivre en Auvergne parce que c’est ma terre d’origine. Je voulais voir si je pouvais travailler avec des vignerons de la région. Mais je me suis très vite rendu compte qu’il y avait assez peu d’emploi pour les œnologues en Auvergne, c’est pourquoi j’ai décidé de créer ma propre entreprise pour faire partager aux particuliers mon expérience d’œnologue de terrain. »

C’est ainsi que voit le jour en 2007 un premier lieu appelé le Café Œnologique dans le village de Montpeyroux, classé parmi les plus beaux villages de France. « Nous avons fait une étude de marché avec le soutien de la CCI, se souvient Philippe Gallon. Nous sommes arrivés à la conclusion que notre projet était assez original dans la région. Le Café Œnologique était un lieu complètement atypique. Nous y donnions principalement des cours d’œnologie et cela marchait plutôt bien. Le lieu était joli et avait du cachet. Nous avions une clientèle locale et de Clermontois. » Cependant, 5 ans plus tard, Philippe Gallon décide de se recentrer en ajoutant la vente de vin à ses cours d’œnologie. Il lui faut donc trouver un nouveau local et c’est à Clermont-Ferrand qu’il le trouve, dans le quartier des beaux-arts qui donnera son nom à sa nouvelle cave. Pour accueillir sa toute nouvelle SARL, créée en juin 2012, il lui faut trouver un local adapté avec un espace dédié à la vente et l’autre aux dégustations et aux cours d’œnologie.

La Cave des Beaux-Arts compte aujourd’hui plus de 300 références !

A la Cave des Beaux-arts, Philippe Gallon est aidé par un salarié depuis maintenant un an : Christophe Godineau. Tous deux font découvrir aux clients leurs dernières trouvailles. Car c’est bien d’un travail de chercheur qu’il s’agit. Pour le moment, Philippe Gallon part seul dans ces voyages de découverte de nouveaux vins, mais l’idée lui trotte dans la tête d’emmener avec lui quelques-uns de ses clients. Un jour. C’est un projet qui lui tient à cœur. Parmi plus de 300 références nous pouvons trouver à la Cave des Beaux-Arts des vins locaux bien sûr, mais aussi de toute la France et du nouveau monde. Toute une gamme de spiritueux sélectionnés sur le fil vient compléter l’offre de l’établissement.

La clientèle de la Cave des Beaux-Arts est composée de particuliers et de professionnels . Côté clientèle professionnelle, la Cave des Beaux-Arts organise des prestations œnologiques au sein de son propre local ou dans des lieux loués spécialement pour l’occasion. Dégustation de vin et de chocolat, reconnaissance de vignobles sur diapositives, dégustations à l’aveugle font par exemple partie des prestations. La Cave des Beaux-Arts compte déjà de belles références telles que : Limagrain, Michelin, Hermes, EDF, Chausson ou encore Axyne Finances. La clientèle de particuliers, des citadins pour la plupart, apprécient d’avoir à la fois la cave et les cours d’œnologie. « Beaucoup d’élèves qui viennent en cours d’œnologie se montrent ensuite fidèles à la cave. Ce qui démontre bien le caractère complémentaire de l’activité. Il faut travailler ses sens. Notre but est de simplifier le vin pour les gens, pour qu’ils puissent en parler avec les mots qui vont bien. Nous allons les faire progresser dans la dégustation et leur faire découvrir des vins simples pour démarrer et monter progressivement s’ils le souhaitent vers des vins plus prestigieux pour de belles occasions. »

Depuis avril 2014, la Cave des Beaux-Arts propose une nouvelle prestation : un bar à vin ouvert en terrasse, chauffée durant l’hiver. Celui-ci est ouvert le vendredi et le samedi en soirée. Philippe Gallon ne cache pas ses ambitions de pouvoir encore se développer à l’avenir en proposant des formations spécifiques à destination des professionnels de l’hôtellerie-restauration et des cavistes. Prochainement, des dégustations gratuites seront organisées à la Cave des Beaux-Arts avec, en prime, la livraison gratuite de la marchandise. Philippe Gallon espère ainsi pouvoir élargir sa zone de chalandise. Avec un site Internet permettant l’achat de cours d’œnologie en ligne, une page Facebook régulièrement alimentée, une newsletter envoyée à tous ses clients et des flyers distribués ici et là, la Cave des Beaux-Arts soigne sa communication. Et c’est une recette payante puisque l’entreprise de Philippe Gallon affiche un chiffre d’affaires en hausse de 35 %.



Publi-rédactionnel

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