Éditions

Prendre le changement par la main

Prendre le changement par la main

De l’anthropologie juridique à Up numérique il n’y a qu’un pas que Aymeric Lambey, patron de Longwy Consulting franchit avec le sentiment de participer à une communion d’idées lui permettant d’accompagner au mieux l’évolution de ses clients.


L’adhésion d’Aymeric Lambey à Up numérique coïncide avec la création de son entreprise, et ce n’est pas un hasard. A l’image de son jeune patron, Longwy Consulting est une boîte « génération Y » : connectée, moderne, transversale, atypique… Tout en s’appuyant sur les fondamentaux des sciences humaines, ce cabinet de conseil en anthropologie juridique* surfe sur la modernité, fonctionne en mode « start up », navigue entre secteur public et privé, revendique sérieux et originalité à la fois.

Winston Churchill et Christine Lagarde

Avec ce mélange d’impertinence, de professionnalisme et de culot propre à sa génération, Aymeric Lambey se lance dans l’aventure entrepreneuriale en s’inspirant de la pensée de Winston Churchill : « Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il ne nous prenne par la gorge ».Aymeric Lambey définit sa mission : favoriser la compréhension de l’humain au sein de l’entreprise pour l’adapter au changement. Suivant les analyses d’Henri de Castries, président d’Axa : « les entreprises vont changer davantage dans les 5 prochaines années qu’au cours des 3 dernières décennies, explique le jeune patron. L’important est donc de comprendre leur culture afin de relever les points forts et les points faibles face à ce changement. La culture de l’entreprise c’est l’humain».

Son « parcours classique de juriste», de la Sorbonne aux organismes publics, et son appétence pour le digital qui l’amène à travailler en réseau avec des start-up et des cabinets de conseil, conduisent Aymeric Lambey à observer de près les « grands écarts persistant » dans l’approche du numérique. « Je suis souvent frappé par la déconnexion entre décideurs et salariés. Ce qui compte dans l’évolution d’une structure, publique ou privée, c’est la compréhension de sa culture, des règles non-écrites qui font qu’elle puisse s’ouvrir à l’innovation. Les changements sont là, mais pour les adopter et les transformer en atouts, il faut poser un regard sociologique, historique et psychologique sur chaque établissement. »

Open space, desk sharing, co-working

Des exemples de ces évolutions structurelles ne manquent pas. Dans l’hôtellerie, les réservations à distance modifient profondément les habitudes de travail. Idem dans les sociétés de services avec l’avènement des open-spaces, du desk sharing (partage de bureau), du co-working (travailler sur le même lieu ou projet), du travail à distance et sans horaires fixes… Au sein des collectivités territoriales, les changements sont également perceptibles, mais l’ouverture se fait à des degrés variables et les plus en avance ne sont pas ceux qu’on pourrait imaginer « Les petites collectivités qui manquent de temps, de moyens, d’effectifs font beaucoup plus en matière de transition numérique que les grandes où la dématérialisation est bloquée par la lourdeur des process et l’attachement au papier, notamment dans les services administratifs et de comptabilité. Rares sont les grandes communes qui acceptent des documents dématérialisés. Quand j’ai répondu aux appels d’offres publiques, j’ai déposé mon dossier avec une signature numérique dans un cloud. J’ai été prié, en cas de réponse favorable, de passer au papier imprimé ».

Echanges en cloud

Qu’à cela ne tienne, Longwy Consulting poursuit son bonhomme (numérique) de chemin en donnant l’exemple et investit, dès sa création, dans des outils de dématérialisation. Le cabinet achète un certificat numérique afin de signer l’ensemble de ses documents, y compris les factures. Cet investissement s’avère très bénéfique : économie de temps et de moyens (plus d’imprimante, ni de frais d’envoi). Par ailleurs, la société échange en cloud, un fonctionnement qui ouvre un champ d’usages très vaste… à condition d’acquérir le réflexe de s’en servir. Résultat : boîte mail et agenda allégés, plus besoin de réponses, un accusé de réception ou une confirmation suffisent.

« J’utilise le cloud pour augmenter le taux de participation à des manifestations que j’organise. Au lieu d’envoyer une invitation par plusieurs canaux : mail, fax, téléphone, je la dépose dans le cloud avec un lien d’inscription et j’envoie juste un mail d’information. Les réponses sont simplifiées et le taux de participation, meilleur, se félicite M. Lambey »

Un nouvel art de vivre

Le patron de Longwy Consulting est formel, ce fonctionnement a de plus en plus d’adeptes car les relations dans le monde du travail évoluent à la vitesse grand « V ». Et le boom des réseaux sociaux professionnels (Linkedin, Viadeo, Facebook pour les anglo-saxons) y est pour beaucoup. Les échanges entre dirigeants et salariés deviennent moins verticales, plus informelles. La « faute » à qui ? Les générations Y et Z qui transposent sur leur lieu de travail des habitudes personnelles et poussent les dirigeants à adopter un nouvel art de vivre impensable jusqu’il y a quelques années.

« Je partage ces impressions au sein d’Up numérique. J’ai rejoint le club au moment de sa création qui coïncidait avec celle de mon entreprise et j’en suis très satisfait. Il est important de se retrouver entre pairs, entre personnes qui viennent d’horizons différents et partagent les mêmes convictions, la même vision du numérique, la même manière de travailler. Si pour l’instant ma participation se limite à des échanges informels lors des conférences, je m’investirai encore davantage, promet M. Lambley ».

* La Banque Mondiale intègre l’anthropologie juridique dans son rapport sur le développement du monde 2015 « Pensée, société et comportement » http://bitly.com/1xsbteE

Bannière-une-du-journal-de-l-eco_Visiativ



Publi-rédactionnel

Si vous avez aimé cet article,
partagez le !