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Coronavirus | Suivi pédagogique en ligne

Coronavirus  | Suivi pédagogique en ligne

Le ministère de l’Éducation a proposé une plateforme de continuité pédagogique aux écoles fermées pour cause de coronavirus. Cette situation n’est pas encore d’actualité dans le Puy-de-Dôme. En tout état de cause, il semble important de s’informer sur le fonctionnement de ce système éducatif.


« Ma classe à la maison » est le nouveau programme scolaire développé par le Centre national d’enseignement à distance (CNED), et mis en place par le gouvernement afin de limiter la contagion du Covid-19. Ce système pourrait ainsi concerner 60 000 élèves supplémentaires dans les prochaines semaines sur l’académie de Clermont. Alors en quoi consiste-t-il ?

Tout d’abord, le directeur de l’établissement concerné doit envoyer à chaque parent une adresse URL afin qu’il puisse se connecter à la plateforme gratuite « Ma classe à la maison ». L’écolier consacrera 3 à 4h par jour d’apprentissage dans différentes matières. Au début de chaque activité, un quiz sera proposé à l’élève afin de tester son niveau. De plus, le CNED a tenu à prolonger le lien humain entre les élèves via ce dispositif virtuel en instaurant une interaction entre le professeur et l’élève.

« L’élève peut demander la parole à son enseignant, qui va alors lui ouvrir son micro. L’enseignant peut aussi interroger des élèves. Autre fonctionnalité : le partage d’un tableau blanc avec la possibilité pour l’enseignant de dessiner, d’intégrer des formes, du texte », décrit Jean-Michel Leclerc, directeur de cabinet au CNED. Dans le cas des classes virtuelles, une formation à distance a été mise à la disposition des enseignants.

Toutefois, le dispositif de prolongation pédagogique présente des limites, car il demeure inaccessible aux élèves n’ayant pas accès à une connexion internet. Et même si la plupart des ménages français possèdent des tablettes ou ordinateurs, une minorité reste réticente à la nouvelle technique. Enfin, l’aide parentale parfois nécessaire au bon fonctionnement de la plateforme, peut s’avérer absente dans certains cas.

Actuellement, le dispositif toucherait quelques 33 717 élèves dans les départements de l’Oise et du Morbihan, mais il semble opérationnel pour se déployer sur d’autres territoires, comme le Puy-de-Dôme et les départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes le cas échéant.



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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