Auvergne

A la rencontre de Maurice Bourrigaud, président de la Caisse d’Epargne d’Auvergne et du Limousin (CEPAL)

A la rencontre de Maurice Bourrigaud, président de la Caisse d’Epargne d’Auvergne et du Limousin (CEPAL)
Maurice Bourrigaud, président de la Caisse d’Epargne d’Auvergne et du Limousin (CEPAL)

Dans un contexte économique mondial complexe, et une situation nationale encore incertaine, Maurice Bourrigaud dresse un bilan positif de l’année 2014 pour la CEPAL. Entre pragmatisme et optimisme, le président de la CEPAL a confiance en l’avenir et l’affirme haut et fort.


Le journal de l’éco : Quel bilan général de l’année 2014 dressez-vous pour le secteur des banques et assurances ?

Maurice Bourrigaud : A mon sens, l’année 2014 est la conclusion d’une période très difficile de 7 années de crises et de changements profonds. Si le PIB français est stable et n’augmente pas, les résultats financiers des banques se tassent également. Néanmoins peu de personnes ont conscience que le système bancaire français est l’un des plus robuste au monde, nous avons « les reins solides », et une culture d’entreprise à la fois du nord et du sud : de la passion dans le débat, mais de la raison dans l’action. Certes l’économie française semble morose, mais ce n’est pas forcement le cas du secteur bancaire, encore moins pour la CEPAL.

Le journal de l’éco : Justement à propos de la CEPAL, que pouvez-vous nous dire de ses performances en 2014 ?

Maurice Bourrigaud : Avec l’augmentation d’un stock d’épargne de 4% , une hausse de 5% des crédits, et une augmentation de 9,5% des contrats d’assurance, l’année 2014 est une année très positive pour la CEPAL, dont les résultats sont bien supérieurs aux moyennes nationales. Nous sommes très fiers d’être un acteur économique incontournable en Auvergne et Limousin. De même, nos capitaux propres sont de plus d’un milliard d’euros, et enregistrent une progression de 11% , avec 48 millions d’euros de résultat net. Plus que des chiffres, ces résultats sont des éléments révélateurs d’une gestion dynamique, de la robustesse de la CEPAL, et surtout de la proximité avec nos clients. Qu’ils soient des particuliers, des entreprises ou des collectivités, la confiance qu’ils investissent en nous est le cœur du métier.

Le journal de l’eco : A votre avis, quelles sont les raisons de ces bons résultats ?

Maurice Bourrigaud : A vrai dire plusieurs facteurs entrent en jeu, d’abord grâce à un contexte international qui ne nous est pas si défavorable : d’une part le prix du pétrole est en baisse, d’autre part l’euro perd de sa valeur par rapport au dollar, ce qui est un très gros avantage pour les entreprises exportatrices. A ce titre, l’Auvergne et le Limousin ont leur lot d’entreprises d’échelle internationale, telles que Michelin, Limagrain ou Legrand, qui sont des moteurs économiques incontestables, notamment en recherche et développement. Il y a donc des facteurs indépendants de la CEPAL, mais nous cherchons également à améliorer nos méthodes de travail et affirmer nos valeurs.

Proche, engagée, solidaire

Le journal de l’éco : Quelles sont vos valeurs ? Comment comptez vous améliorer vos méthodes de travail ?

Maurice Bourrigaud : Lors d’un sondage réalisé auprès de nos collaborateurs cette année, nous avons dégagé trois valeurs communes : la proximité, l’engagement et la solidarité, d’où le slogan « proche, engagée, solidaire ». Plus qu’un simple slogan, nos pratiques sont étroitement reliées à ces objectifs. Du micro-crédit au mécénat, en passant par l’investissement auprès de grandes entreprises, nous essayons de traiter toutes les demandes de nos clients. Nous interrogeons aussi nos clients sur la qualité des conseils et l’accueil en agence : 91% d’entre eux en sont satisfaits. Mais on peut toujours s’améliorer, nous mettons actuellement en place un nouveau process téléphonique pour qu’il soit de plus en plus facile de joindre son conseiller. En bref, nous misons beaucoup sur la proximité et la satisfaction client.

Le journal de l’éco : Qu’est-ce que la Responsabilité Sociétale d’Entreprise ?

Maurice Bourrigaud : En tant qu’acteur économique, nous avons tous les jours un impact sur l’environnement, par exemple comme consommateur d’électricité ou de carburant. Hormis l’environnement, la CEPAL est également très sensible à l’accès de personnes en situation de handicap comme salariés ou clients. La RSE, c’est donc une vraie réflexion sur l’implication d’une entreprise dans la vie collective, sur le plan social et sociétal. Par exemple, nous avons une charte fournisseur, qui contrôle la façon dont sont recyclés nos ordinateurs, et qui privilégie l’emploi local. Pour le handicap, nous avons mis en place le système ACCEO : dans n’importe quelle agence, une personne sourde ou mal-entendante peut avoir un contact à distance avec quelqu’un qui connaît le langage des signes. Plus qu’un « échange de post-it », le client peut désormais tenir une réelle conversation avec son conseiller, et ceci en toute autonomie.

Le journal de l’éco : Pouvez-vous nous en dire plus sur le mécénat pratiqué par la CEPAL ?

Maurice Bourrigaud : L’une des branches de la RSE est le mécénat, que nous pratiquons beaucoup. En 2014 nous avons aidé une centaine d’associations. Là encore, le handicap tient une place importante, mais nous nous sentons concernés par de multiples domaines. Par exemple cette année, 250 de nos collaborateurs se sont engagés pour la « semaine de la solidarité ». Le temps d’une journée, les bénévoles se sont investis dans une association de leur choix. Si la CEPAL est une banque « proche, engagée, solidaire », nous nous devons de traduire ses valeurs par des actions concrètes.

Le journal de l’éco : 2014 est une année positive pour la CEPAL, tant dans ses résultats propres que dans son implication au service du collectif, mais quelle est votre vision de l’avenir ?

Maurice Bourrigaud : Je suis convaincu que nous ne pouvons qu’évoluer positivement. Je n’aurais pas tenu les mêmes propos il y a quelques temps, mais aujourd’hui j’ai confiance en l’avenir. D’autant plus que de nouveaux défis nous attendent, à l’exemple de la fusion des régions Rhônes Alpes et Auvergne en 2016. L’optimisme n’est pas une fin en soi, mais c’est un moteur essentiel, qui n’empêche pas d’avoir les pieds sur terre. Qu’il s’agisse de la CEPAL, de nos clients, de nos collaborateurs ou encore des lecteurs du journal de l’éco, chacun peut jouer son rôle pour faire avancer les choses.

 La Caisse d’Epargne d’Auvergne et du Limousin en quelques chiffres :

1486 collaborateurs et 174 agences
Prés de 855 000 clients
Banque coopérative : 184 000 sociétaires
Plus de 1 700 000 euros versés chaque année au titre de la RSE

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Publi-rédactionnel

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