Conseil, Audit, Expertise

Sécuriser le développement des entreprises Auvergnates à l’international 

Sécuriser le développement des entreprises Auvergnates à l’international 

Dominique Andrieux, vice-président de CCEF (Conseillers du Commerce Extérieur de la France) Auvergne, Marc Debels, directeur régional de Business France et Cécile Cubizole, responsable international de l’ARDE en charge du VIE sont intervenus, le jeudi 23 juin avril 2016 à 7h30 à l’hôtel Saint Mart à Royat, devant les présidents des clubs et associations économiques de l’ Interclubs du Grand Clermont sur le thème : « les VIE (Volontaires internationaux en Entreprise) comme outil de développement des entreprises Auvergnates à l’international ».


A-t-on le bon collaborateur pour développer son entreprise à l’International ? Dominique Andrieux attire l’attention des présidents de l’Interclubs, en soulignant que l’Auvergne est très en retard dans ce domaine, aussi bien en ce qui concerne la stratégie que les dispositifs existants. Ce point noir se traduit par un très faible niveau de recrutement de collaborateurs qualifiés. Le CCEF se fixe comme objectif de combattre ce déficit de recrutement en agissant directement à la source auprès des recruteurs et des chefs d’entreprise afin d’améliorer leur compréhension  du VIE.

Marc Debels précise que le VIE concerne les jeunes de 18 à 28 ans qui se voient proposer des missions professionnelles supérieures à 6 mois et inférieures à 2 ans. Ils bénéficient d’un statut public privilégié qui fait l’objet d’une gestion administrative, juridique et sociale simplifiée et sont  rattachés directement à Business France. Le profil moyen du VIE est actuellement : un jeune de 26 ans, bac+ 5 , bi ou trilingues et toutes les entreprises de droit français porteuses d’un projet de développement international peuvent en bénéficier.

Cécile Cubizole, représentante de l’ARDE qui contribue à la promotion des territoires et au développement international des entreprises propose, pour répondre à cette problématique, de mettre à disposition des entreprises des VIE à temps partagés.
Les VIE doivent être hébergés à l’étranger par une structure d’accueil existante afin de pouvoir être managés. En effet, le point faible du système réside dans la sous-estimation par les PME de la nécessité de gérer les VIE.

Le dispositif concerne tous les types de missions et touche des candidats de plus en plus expérimentés. Il peut, de ce fait, offrir une réelle alternative à l’expatriation de cadres ou au recrutement de personnel sur place. Ce dispositif est très souple et très ouvert, car le candidat peut couvrir jusqu’à 8 pays à la fois et exercer à temps plein ou à temps partagé.

Selon Dominique Andrieu, l’Auvergne doit capitaliser sur le dynamisme de ses réseaux économiques et progresser en permettant aux entreprises auvergnates de ne plus considérer les VIE comme de simples supplétifs commerciaux et d’apprendre à manager ce type de projet en construisant en amont des stratégies et des plan d’actions.

Au-delà des avantages financiers et fiscaux  évidents du VIE, il est nécessaire de former correctement les personnes que l’on recrute et les dirigeants, afin de s’inscrire dans le cadre d’un développement pérenne.

Dans cette perspective, l’ARDE offre aux entreprises la possibilité de préparer les missions du VIE ,de l’élaboration de la stratégie au  management, en passant par la publication des annonces ainsi que le regroupement d’entreprises pour mutualiser leur VIE.

Pour chaque offre d’emploi, l’ARDE propose 6 à 7 candidats et aide les entreprises à leur trouver un point de chute à l’étranger. Les candidats doivent retourner tous les 6 mois dans l’entreprise, pour permettre un reporting efficace de leur mission. Les coûts fixes sont partagés entre l’ARDE et l’entreprise. En revanche, les coûts variables sont supportés intégralement par l’entreprise.

Les premiers retours sont très encourageants et les intervenants se déclarent prêts à présenter le nouveau dispositif du VIE, au sein des 22 clubs et associations économiques de l’Interclubs. L’objectif ? Motiver les entreprises auvergnates à user et abuser de ce dispositif vertueux et efficace sans modération.

A l’issue de cette rencontre plusieurs rendez-vous sont déjà programmés.



Communiqué de presse

Si vous avez aimé cet article,
partagez le !