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Sommet de l’élevage : « le rendez-vous européen des professionnels de l’élevage »

Sommet de l’élevage : « le rendez-vous européen des professionnels de l’élevage »
De gauche à droite : Henry Peyrac, président de l’UPRA, Claude Font, en charge du dossier des Ovinpiades, Jacques Chazalet, président du Sommet de l’élevage, Fabrice Berthon, commissaire général du Sommet de l’élevage. Derrière : Benoît Dalaloy, responsable international, Jean-Luc Chauvel et Hervé Vignon, directeur Simmental France.

Les 1er, 2 et 3 octobre 2014, le Sommet de l’élevage battra son plein à la Grande Halle d’Auvergne. Fabrice Berthon, commissaire général du Sommet, et Jacques Chazalet, nouvellement nommé président, reviennent sur les actualités de cette 23e édition.


1er événement économique de la région, le Sommet de l’élevage figure parmi les rendez-vous incontournables des professionnels de l’élevage. Avec 82 500 visiteurs dont 3 600 visiteurs étrangers en provenance de 80 pays, ce Sommet est une plateforme de rencontres, d’échanges et d’affaires à l’international. Matériel d’élevage, alimentation animale, produits vétérinaires, équipements pour le lait, machinisme agricole, nouvelles énergies… Les 1 270 exposants proposent une offre commerciale complète sur les 73 000 m2 de stands que compte le parc d’exposition (+ 1 500 m2 par rapport à 2013). 2 000 bêtes de 70 races parmi les vaches allaitantes ou laitières, les ovins ou encore les caprins seront également de la partie. « Les retombées induites de cette manifestation avoisinent les 40 millions d’euros soit 4 fois plus que les investissements de départ.  Afin d’étaler le nombre de visiteurs et diminuer le temps d’attente, nous envisageons peut-être de passer sur un salon de 4 jours. », précise Fabrice Berthon, commissaire général du Sommet de l’élevage.

Un salon professionnel auvergnat à l’assaut du monde

Jacques Chazalet, agriculteur et éleveur de moutons et de volailles près de Thiers nommé président du sommet de l’élevage fin juin 2014, compte bien marcher sur les pas de son prédécesseur pour développer la notoriété du Sommet de l’élevage à l’international. « Je m’inscris dans la même lignée que Roger Blanc, l’emblématique président fondateur du Sommet de l’élevage, avec toujours la volonté de développer l’impact du salon à l’international. Les acheteurs étrangers recherchent une qualité française, une traçabilité exemplaire ainsi que la dimension environnementale. Cette double performance française est très enviée. »

Le Sommet de l’élevage connaît une progression du nombre d’exposants étrangers avec l’accueil de 350 entreprises étrangères et d’une centaine d’exposants directs dont 70 % viennent des pays limitrophes. En 2013, ce sont 3 600 visiteurs étrangers issus de 80 pays (+ 11 %) qui ont foulé les allées du Sommet de l’élevage. 60 % proviennent de l’Europe de l’Ouest, 19 % de l’Europe de l’Est et 12 % de l’Afrique. A leur disposition, un club international de 300 m2 sur lequel leur sont proposés interprètes, visites guidées, centrale de réservation pour l’hébergement, services de navettes gratuites entre les hôtels, l’aéroport, la gare et le parc d’exposition.

« Le soir du mercredi 1er octobre 2014, nous proposons aux visiteurs étrangers une présentation de toutes les races françaises avec des interprètes. Le Sommet travaille avec 19 agents de représentation à l’étranger pour repérer les potentiels acheteurs. Nous avons une large visibilité notamment grâce à la presse spécialisée. En 2013, 34 journalistes étrangers ont fait le déplacement pour couvrir ce rendez-vous européen des professionnels de l’élevage. », ajoute Benoit Dalaloy, responsable international.

Les races bovines Aubrac et Simmental à l’honneur

Cette année, deux concours bovins d’envergure seront accueillis au Sommet de l’élevage : la race Aubrac (400 spécimens en compétition) et la race Simmental (son 1er concours européen au Sommet). « Les races doivent être faciles à élever pour pouvoir développer la rentabilité. Notre mission est de faire de l’économie sur des territoires où l’agriculture est difficile. Le concours Race Aubrac est, en réalité, un concours d’efficacité économique et pas seulement un concours d’élites qui ne valorise que les beaux animaux. », déclare Henry Peyrac, président de l’UPRA avant de laisser la parole à Hervé Vignon, directeur Simmental France : « La Simmental est l’une des premières races laitières dans le monde avec 40 millions de têtes. Elle produit un lait de qualité particulièrement adapté à la production fromagère. Dans le Massif Central, le nombre d’animaux de race Simmental a été multiplié par 5 en 25 ans. Cette année, le concours Race Simmental a une envergure internationale avec l’accueil des délégations allemandes et autrichiennes. 96 bêtes seront en compétition et laisseront ensuite place à une vente aux enchères d’animaux étrangers et français. »

Grande Halle d’Auvergne, bientôt une extension de 30 000 m2 ?

Le Sommet prenant de plus en plus d’ampleur, il devient nécessaire, pour Fabrice Berthon, que la Grande Halle d’Auvergne s’agrandisse pour pouvoir continuer à accueillir le 1er événement économique de la région. « Le projet d’extension prévoyait deux options. La première était la construction d’une 2e halle et ses extensions, projet évalué à 20-25 millions d’euros. Mais nous ne sommes pas parvenus à mobiliser les financements donc nous nous sommes rabattus sur la 2e option qui prévoit d’utiliser les parkings P4 et P5 pour installer des plateaux d’exposition. Ce qui agrandira l’espace d’exposition de 30 000 m2. Le projet est estimé entre 4 et 5 millions d’euros. Cette extension est nécessaire pour pouvoir maintenir le Sommet de l’élevage sur le site de la Grande Halle d’Auvergne, car, avec le rapprochement avec la région Rhône-Alpes, Lyon, qui est particulièrement bien équipée pour accueillir des manifestations internationales, pourrait se positionner comme ville hôte. »

 Sommet de l elevage 2014



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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