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Depuis mars 2014, Montluçon compte un opérateur postal privé, ST2C Courrier Pro 03

Depuis mars 2014, Montluçon compte un opérateur postal privé, ST2C Courrier Pro 03

Au 1er janvier 2011, le marché du courrier s’est totalement ouvert à la concurrence. Autrement dit, il est possible de confier à un professionnel agréé la gestion de sa correspondance. C’est une des prestations que propose Cyrille Gloglo aux entreprises du bassin montluçonnais


Le 1er mars 2014, Cyrille Gloglo lance officiellement ST2C Courrier Pro 03 au cœur de Montluçon. Son argument commercial est simple. « J’aide les entreprises du bassin montluçonnais à se décharger de la contrainte du courrier ».

Sa journée démarre à 7 h 30 au volant de son véhicule professionnel. « Je vais à la Poste collecter le courrier dans les boites postales de mes clients que je leur livre dans la foulée. L’après-midi, je récupère le courrier chez mes clients, l’affranchit et l’expédie à la Poste. »L’idée de créer son entreprise remonte à 10 ans alors qu’il venait de s’installer dans l’Allier. Mais pour arriver à sa réalisation, il a fallu à l’entrepreneur déterminé de passer par des étapes dont il se souvient encore. « J’ai d’abord quitté mon ancien emploi. Grâce à mon Droit Individuel à la Formation, j’ai suivi le cursus pour obtenir ma capacité de transport, obligatoire pour monter une structure de transport. L’examen est très difficile à obtenir. J’avais l’impression de jouer ma vie ! » Une fois le sésame en poche, il se tourne vers l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) pour obtenir un agrément. Les démarches durent trois mois. « Cet agrément est obligatoire pour qui veut agir dans la distribution locale du courrier ».

En effet, le deuxième axe commercial que ST2C Courrier Pro 03 développe est la distribution locale à j+1. Il propose aux entreprises la collecte, l’affranchissement et la distribution de leurs plis locaux sans passer par la Poste. « Pour une lettre prioritaire, je suis 15 % moins cher que le tarif postal ».

Malgré les arguments pratiques et économiques, Cyrille Gloglo déplore la trop grande prudence de ses prospects. Tout en étant conscient que le temps viendra à bout des habitudes. « Beaucoup d’entreprises méconnaissent ce type de prestations et l’ouverture du marché à la concurrence. Alors ils ont un peu de mal à me faire confiance. » Actuellement, l’entreprise tourne avec des clients du secteur industriel, associatif et de la formation professionnelle. « Je souhaite vraiment embaucher un jeune. Mais pour cela, il faut que j’atteigne au moins dix clients. Je compte sur le bouche-à-oreille. En neuf mois d’activité, je suis content de mon installation et de mon activité. Ça me tenait à cœur. »



Un article de Sarah Patier Kangni

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