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Tendances de consommation en région lyonnaise

Tendances de consommation en région lyonnaise
Abstract blur supermarket and retail store in shopping mall interior for background

La 10e enquête sur les comportements d’achat des ménages de la région lyonnaise décrypte, au travers de plus de 80 questions très précises, les habitudes d’achat de 6 419 foyers de la région lyonnaise. Cette enquête constitue un outil d’analyse pour mesurer l’évolution des nouvelles tendances de consommation pour les produits alimentaires, non alimentaires, les services… Unique en France, sur un territoire de 50 kilomètres autour de Lyon représentant 2,5 millions d’habitants, cette enquête est réalisée par la CCI LYON METROPOLE Saint-Etienne Roanne et ses partenaires tous les 5 ans. Le point sur les faits marquants à retenir.


L’enquête a été réalisée par téléphone entre septembre 2016 et janvier 2017. Elle porte sur les achats effectivement réalisés par les ménages pour 18 produits alimentaires, 31 produits non alimentaires et 3 prestations de services et sur des questions relatives aux pratiques d’achats.
– 18 000 heures d’interview ont été nécessaires,
– 12 500 lieux d’offres ont été codés,
– 230 000 actes d’achat ont été recensés.

Un potentiel de consommation qui reste sous contrainte – le budget annuel moyen consacré par les ménages de la région lyonnaise pour les achats de produits alimentaires et non alimentaires qui s’élève à 12 704 € ne progresse pas entre 2012 et 2017 avec des évolutions contrastées selon les marchés :

  • L’alimentaire est le seul marché à progresser. Le non alimentaire est en retrait de 5%.
  • Le Potentiel de consommation global sur le territoire s’élève à 13 657 M€, il est en augmentation de 7% entre 2012 et 2017 grâce à la seule croissance démographique.

Des circuits de distribution chahutés

En alimentaire : les grandes surfaces restent le 1er circuit de distribution fréquenté avec 72,1% d’emprise suivie par les commerces de moins de 300 m2 17,7% et les commerces non sédentaires 7,3%.

En termes d’évolution, nous observons :
– Un recul des formats traditionnels de super et hypermarchés: les grands hypermarchés perdent 2 points d’emprise pour les achats alimentaires
– Une stabilité retrouvée du petit commerce / stabilité du commerce non sédentaire
– Une progression des formats de proximité : les petits supermarchés (entre 400 et 999 m2) gagnent 1,5 point d’emprise / les supérettes spécialisées gagnent 1 point d’emprise
– Forte progression des drives : les drives gagnent 3 points d’emprise
– La vente en ligne en alimentaire ne décolle pas encore.

En non alimentaire, une crise du commerce physique : internet progresse sur tous les produits et tous les territoires et devient le premier pôle de la région lyonnaise avec un chiffre d’affaires de 707 millions d’euros.

L’e-commerce gagne 3,3 points pour atteindre une emprise de 9,5% sur les grandes surfaces restent le circuit de distribution dominant avec 56,7% d’emprise mais perdent 1,6 points, une perte due principalement aux hypermarchés / les commerces de moins de 300 m2 affichent une légère tendance à la hausse pour atteindre 30% d’emprise.

 

Une consommation de plus en plus digitalisée

Avec un développement des pratiques et usages d’internet dans tous les aspects de la consommation : 93% des ménages interrogés réalisent des achats sur internet / 34% utilisent leur mobile pour réaliser des achats ou rechercher un produit (64%).

 

Développement de la consommation responsable, alternative et locale

Avec une augmentation de la consommation de produits biologiques, des achats auprès de producteurs et des achats sur les marchés : 32% du potentiel de consommation en fruits et légumes est dépensé sur les marchés / 61% des ménages déclarent acheter des produits biologiques / 41% des ménages déclarent acheter des produits auprès de producteurs au moins une fois par semaine.

 

De nouvelles mobilités et temporalité des consommateurs

Avec une baisse de l’usage de la voiture, augmentation de la marche à pied mais seulement en cœur de métropole ; en territoire péri-urbain, la voiture continue à progresser /les ménages consacrent moins de temps à faire leurs courses alimentaires, progression des achats réalisés sur le trajet domicile travail (37% des actifs réalisent des achats sur leur trajet domicile/travail au moins une fois par semaine) ou à proximité du lieu de travail / multiplication des options de
livraison et de retrait : 48 % des habitants utilisent un service de livraison au moins une fois par mois.

 

La hiérarchie des pôles commerciaux

Avec un chiffre d’affaires global de 12 215 M€ qui progresse de 8% et un chiffre d’affaires de la métropole de 7 705 Mds qui évolue dans les mêmes proportions.
La vocation régionale des pôles Part-Dieu et Presqu’île est confirmée puisqu’ils restent en tête du classement des pôles en termes de chiffre d’affaires devant le premier pôle périurbain : Porte des Alpes.

Des centralités commerciales (centres de quartiers, centres villes ou centres bourgs) qui se portent plutôt bien, certains pôles commerciaux périurbains en perte d’attractivité.

 

Les équilibres territoriaux sont renforcés

Nous observons un recentrage des achats sur les bassins de vie, lié à la fois à l’évolution des comportements (recherche de proximité) et au développement de l’offre commerciale sur certains territoires.

 

Un impact du tourisme sur l’activité commerciale non négligeable sur certains pôles lyonnais

3% : estimation de l’apport touristique sur le chiffre
d’affaires global des commerces lyonnais – 9% en moyenne sur les sites touristiques.

Un potentiel de consommation pour la restauration 14% supérieur à la moyenne nationale. 39% des actifs qui déjeunent hors de leur domicile vont au restaurant.

 

Source : résumé d’enquête délivré par CCI LYON METROPOLE Saint-Etienne Roanne

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Communiqué de presse

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