Société

Territoires | 1000 collectivités françaises engagées avec Petites villes de demain

Territoires | 1000 collectivités françaises engagées avec Petites villes de demain
Murat, commune du Cantal, fait partie du programme Petites Villes de Demain.

Le programme Petites villes de demain s’adresse aux villes de moins de 20 000 habitants exerçant des fonctions de centralité territoriale et montrent des signes de fragilité.  Le programme concerne plus de 200 communes de la région Auvergne-Rhône-Alpes.


Ces petites villes rurales rassemblent 9.3 millions d’habitants des territoires, soit 14.5% de la population métropolitaine.

Si elles connaissant de nombreuses difficultés économiques et sociales, elles démontrent actuellement leur attractivité et leur inventivité qu’il s’agit de soutenir.

Parmi près de 1000 collectivités accompagnées par le programme ; 227 sont issues de la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont 33 se trouvent dans le département du Puy-de-Dôme, 27 dans la Haute-Loire, 26 dans le Cantal, 22 dans le département de l’Ain, 18 en Haute-Savoie, 17 dans la Loire, 15 dans l’Allier, 14 en Savoie, dans le Rhône et en Isère, ainsi que 13 en Ardèche et 12 dans la Drôme.

Petites villes de demain vise à améliorer les conditions de vie des habitants des petites communes et des territoires alentour, en accompagnant les collectivités dans des trajectoires dynamiques et respectueuses de l’environnement.

Petites villes de demain accompagne l’élaboration et la réalisation des projets de territoire. Là où des dispositifs de soutien à la revitalisation des centres des petites villes existent déjà, le programme viendra renforcer les moyens déjà mis en œuvre par les collectivités territoriales.

Là où ce type de dispositif n’existe pas encore, l’État proposera aux Régions et Départements concernés de le mettre en œuvre conjointement pour accompagner les collectivités dans la mise en place d’opération de revitalisation des territoires (ORT).

Le lancement de Petites villes de demain intervient au moment où notre pays connaît une crise sanitaire et économique sans précédent. Pour y faire face, l’Etat a décidé d’engager un plan de relance de 100 Mds €, dont une partie importante des crédits est territorialisée.

Sa concrétisation repose notamment sur la mobilisation rapide des collectivités. Aussi, les 1 000 territoires engagés dans Petites villes de demain sont-ils, par leur dynamisme, la variété de leurs projets et leur engagement dans un modèle de développement plus écologique, des acteurs pleinement engagés dans la relance.

À ce titre, les Petites villes de demain retenues peuvent d’ores et déjà bénéficier des crédits de la relance pour le financement de leurs projets qui contribueront aux trois priorités du plan que sont l’écologie, la compétitivité et la cohésion.

« Si les petites centralités font face à de nombreuses difficultés, elles sont également le lieu d’innovations et ont démontré durant la crise sanitaire de la COVID-19 leur attractivité, leur capacité à inventer des modalités de vie et à créer de la valeur. Grâce à ce programme cousu-main pour ces villes et les territoires ruraux qui les environnent, Petites villes de demain s’inscrit dans la droite ligne du plan de relance, en concrétisant la « nouvelle donne territoriale » et ses deux piliers : la transition écologique et la résilience. », déclare Jacqueline Gourault, Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales.

Au travers de Petites villes de demain, l’Etat et les partenaires du programme viennent soutenir et faciliter les dynamiques de transition déjà engagées dans certains territoires. L’Agence nationale de cohésion des territoires pilote la mise en œuvre de ce programme, au plus près du terrain et des habitants, grâce à ses délégués territoriaux, les préfets de département.

« Avec les moyens supplémentaires du Plan de relance, les petites villes vont être à la fois un acteur majeur de la sortie de crise et un formidable support pour accélérer les transitions dans les territoires. », ajoute la Ministre.

 

 



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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