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Transport | Les salariés de La Défense changent leurs habitudes

Transport | Les salariés de La Défense changent leurs habitudes

Paris La Défense a interrogé, avec l’IÉSEG CONSEIL, 5 500 salariés du quartier d’affaires sur leurs habitudes de déplacement. Les résultats révèlent une évolution de la mobilité, induite par les mesures imposées dans le contexte actuel de pandémie.


Les modes de transport empruntés pour venir ou partir de Paris La Défense évoluent : 12 % des personnes ont déjà changé leur mode de déplacement pour venir travailler et 13 % entendent le faire prochainement. 67 % de ceux qui ont déjà changé leur mode de déplacement invoquent la crise sanitaire comme principale raison.

Bien qu’en légère diminution, les transports en commun restent le premier mode de déplacement utilisé pour se rendre à Paris La Défense. 42 % des employés interrogés choisissent d’emprunter le RER, contre 47 % avant la crise sanitaire, 40 % utilisent le métro contre 44 % avant le premier confinement. Les déplacements en bus restent stables, empruntés à hauteur de 15 %. Notons que 85 % des salariés interrogés se sentent en sécurité face au risque sanitaire dans les transports collectifs empruntés.

Côté modes de déplacements individuels, un essor du vélo est enregistré : 13 % des travailleurs de Paris La Défense se rendent à présent sur leur lieu de travail à vélo (contre 8 % auparavant). Procédant de la même logique visant à limiter la propagation du virus, 23 % des salariés du quartier d’affaires empruntent désormais leur voiture. Enfin, la marche affiche également une légère hausse, de 16 % à 18 %.

La crise sanitaire a été la principale raison de modifier son moyen de transport. Deux tiers des travailleurs de La Défense ayant changé récemment l’ont fait à cause de la crise sanitaire.

Les aménagements cyclables ont aussi majoritairement permis de modifier les habitudes de déplacement des travailleurs (pour 28 % des répondants). 25 % des salariés du quartier d’affaires évoquent aussi la prise de conscience environnementale comme explication de ces changements.

Les personnes interrogées espèrent que ces changements perdurent. 20 % souhaitent la mise en place de davantage d’infrastructures pour les modes de déplacement actifs tels que le vélo ou la trottinette et 17 % mentionnent des stationnements sécurisés. 

Concernant les transports en commun, 35 % souhaiteraient que l’offre actuelle soit améliorée et 28 % aimeraient avoir, plus facilement, accès aux informations. À deux ans de la mise en service de la prolongation de la ligne E du RER vers le centre de Paris et notamment les gares Saint-Lazare et du Nord, voilà des attentes qui seront prochainement satisfaites.

Pour Pierre-Yves Guice, Directeur Général de Paris La Défense : « La crise sanitaire que nous traversons est un accélérateur des changements qui s’opèrent en matière de déplacements depuis plusieurs années. Si l’essor de l’usage de la voiture est conjoncturel et directement lié au Covid, on constate depuis plusieurs années une augmentation croissante de l’usage du vélo, renforcée notamment par l’aménagement de pistes cyclables. L’arrivée en 2023 du RER E aura un impact fort sur le décongestionnement des lignes existantes et sur l’amélioration du confort et des conditions de transport des usagers. »

 

 

 



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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