Commerce

Un futur « PriceMinister des services » est né

Un futur « PriceMinister des services » est né

Si elle n’a pas encore atteint les dimensions du géant de l’e-commerce, Laboiteaservices.com affiche l’ambition de s’y mesurer et dispose du potentiel. La première plate-forme de vente de services en ligne est née.


C’est sur les bancs d’une école de commerce que surgit le concept de Laboiteaservices.com. En écrivant leur mémoire sur le marketplace, Nicolas Jacquemard et Alexandre Boublil découvrent que sur le marché très saturé des services et du web, il manque un site qui relie les deux. Laboiteaservices.com voit le jour. « Nous nous sommes mis à démarcher des prestataires assez facilement, et ce, avant le lancement de la plate-forme, en leur apportant notre concept très avantageux», explique Nicolas Jacquemard, co-fondateur et directeur de la société.
En effet, Laboiteaservices.com est un site d’achat de services en ligne qui répond aux besoins des clients par des prestations géolocalisées avec le meilleur rapport qualité-prix. Sur la plate-forme, ils ont la possibilité de comparer les services par rapport à ces deux critères. Le service peut être réservé et acheté directement sur la plate-forme, que ce soit pour un plombier, un coiffeur ou une réparation de téléphone. Quant au prestataire, il crée sa propre boutique de service(s) en ligne et dispose d’une liberté totale dans la présentation et la gestion de celle-ci.

Devenir une référence

« Pour ces prestataires de services, il existe déjà d’autres sites concurrents mais avec des modèles différents (et moins attractifs) où ils dépensent de l’argent sans avoir la certitude d’en gagner. Chez nous, ils n’ont aucun frais et sont rémunérés au service rendu. Nous pouvons même financer un échelonnement des paiements à 3 fois sans frais ». Les prestataires, comme les clients bénéficient des avis déposés par les autres utilisateurs, ce qui est un gage de crédibilité et de confiance. Quant à l’entreprise, elle se rémunère à la commission sur les ventes qu’elle apporte.
Un concept simple et astucieux qui a mis presque deux ans à prendre forme.  Depuis la naissance de l’idée, qui remonte à juin 2013, la création de la société en mars 2014 et enfin le site qui est en ligne depuis janvier 2015, il a fallu du temps pour trouver le bon positionnement. Maintenant,  l’objectif de la société sera de couvrir, d’ici la fin de 2016, l’ensemble du territoire français et devenir la référence dans l’achat de services en ligne.

L’acceptation de l’achat en ligne

Car le plus gros enjeu de la structure est l’acceptation de ce type  d’achat par les clients. Il faut réussir à leur faire comprendre les intérêts qu’ils ont à passer par la plate-forme. N. Jacquemard souligne que pour les personnes de sa génération qui ont grandi avec le numérique, elles n’ont aucun frein dans ce domaine. En revanche, il est indispensable de déployer quelques efforts  pour convaincre les clients des générations précédentes. Idem pour les prestataires, peu habitués à ce fonctionnement, qu’il faut aborder avec pédagogie : expliquer le fonctionnement de la plate-forme et leur intérêt à l’utiliser. Encore très nombreux à vendre leurs services par le bouche à oreille, ils se montrent néanmoins attentifs et séduits par la perspective de s’ouvrir à d’autres marchés et à d’autres clients potentiels pour un coût zéro. Et ça fonctionne. « Je suis agréablement surpris de part et d’autres, les gens sont plus disposés qu’on ne le pense », confie le jeune patron.

Entrepreneuriat numérique

Et pour preuve, en deux mois, Laboiteaservices.com enregistre 150 nouveaux clients se déclarant satisfaits, dont 90% en Ile de France et 10% dans des grandes villes comme Toulouse, Lyon et Rennes. Ces contacts, que ce soit avec les clients ou avec les partenaires prestataires de services, sont gérés en interne grâce à des outils numérique tel que des CRM. Que ce soit pour démarcher de nouveaux partenariats, effectuer des campagnes de mailing ou encore pour accompagner au mieux nos clients dans leurs demandes, ces outils sont d’une aide dont ils seraient incapable de se passer aujourd’hui.

« Néanmoins ces outils ont leurs limites car la nature de notre activité nécessite parfois un contact direct, par téléphone avec le client, remarque Nicolas Jacquemard.

Par ailleurs, l’entrepreneuriat dans le numérique présente quelques contraintes. S’il est vrai que nous sommes affranchis des problèmes logistiques et de stocks, tout peut basculer très rapidement, en un « clic », dans un sens comme dans l’autre. Il faut également, en permanence, continuer à bonifier notre plan de communication afin de gagner en notoriété. Certains, et on souhaite qu’ils aient raison, pensent même que nous avons toutes les chances de devenir le PriceMinister du service ».



Publi-rédactionnel

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