Industrie

Le chemin de la parité : portrait de Jamila El-Feneri, apprentie technicienne à ERDF

Le chemin de la parité : portrait de Jamila El-Feneri, apprentie technicienne à ERDF
Jamila El-Feneri, apprentie technicienne à ERDF

Engagée dans la lutte pour l’égalité entre hommes et femmes, la société ERDF fait évoluer son système de recrutement en faveur des techniciennes de demain. Découvrons un exemple de cette politique à travers le parcours de Jamila El-Feneri, apprentie technicienne à ERDF.


En cette journée internationale de la femme, les problématiques de l’égalité hommes/femmes sont plus que jamais d’actualité, notamment en matière d’emploi. Aujourd’hui encore, les différences d’orientations professionnelles entre filles et garçons sont perçues comme l’expression de différences « naturelles » entre les sexes : les femmes sont sur représentées dans les secteurs de la santé et du social, les hommes beaucoup plus nombreux dans les sciences et les technologies.

Partant de ce constat, le gouvernement affirme sa volonté de passer de 12 à 30% d’emplois mixtes d’ici 2025. A Clermont-Ferrand, cette politique s’est traduite par la signature d’un partenariat en faveur de la mixité, le 24 février dernier, entre le Rectorat de l’Académie de Clermont-Ferrand et l’Union Régionale des Centres d’Information pour les Droits de Femmes et des Familles (CIDFF). Néanmoins, des entreprises telles que ERDF ne sont pas en reste.

En parallèle de la participation d’ERDF à cette campagne de sensibilisation sur la parité au travail, l’entreprise développe également une politique de recrutement permettant un véritable accès des femmes à des emplois considérés comme « masculins ». C’est dans le cadre de cette évolution que Jamila El-Feneri, apprentie en BTS électrotechnique, nous apporte aujourd’hui son témoignage : « Je vois mes études comme un marathon, la formation est exigeante et il faut tenir le rythme, malgré tout je suis très contente d’avoir choisi cette voie ».

Passionnée de handball, positive, Jamila est une personnalité très dynamique, au parcours atypique. Guidée par sa passion du handball et très intéressée par les sciences sociales et la politique, elle obtient le Baccalauréat économique et social mention Bien dans une classe « sport études ». D’abord attirée par le monde de la santé, elle se dirige vers une première année de kiné à Vichy, qui lui permettait difficilement de concilier études et sport de haut niveau. Très vite, elle voulut se réorienter en alternance, et trouver un métier à la fois stable, intéressant, et offrant de belles perspectives d’avenir. Aujourd’hui, elle est en première année de BTS électrotechnique au Lycée Lafayette de Clermont-Ferrand, et navigue entre un mois de cours et un mois d’application professionnelle sur le site ERDF de Clermont-Ferrand.

Diversifier les genres pour enrichir les regards

« Leur slogan résonne encore dans ma tête : « Chez ERDF, tous les métiers se conjuguent au féminin ». C’est ce qui m’a poussé à candidater chez eux. ». En effet ERDF fait évoluer sa politique de recrutement : valorisation des contrats d’alternance, féminisation des équipes techniques, et sélection plus axée sur les habilités du candidat que sur son « bagage professionnel ». En bref, diversifier les genres pour enrichir les regards.

Entre théorie et pratique, Jamila nous confie qu’elle préfère les moments passés au sein d’ERDF : «J’adore l’aspect humain, connaissances techniques et contact direct avec le client sont les piliers de mon métier. Finalement je suis le relais essentiel entre l’entreprise et le client.   En tant que femme, il ne faut pas se mettre de barrières et saisir les opportunités. D’ailleurs, parler de « métiers d’hommes » me choque. »

Parmi les 16 lycéens du BTS électrotechnique, Jamila est l’une des deux filles que compte la classe. Autant dire que les filles sont sous représentées dans cette filière. De même, elle témoigne de la surprise de ses professeurs et des clients. « Malgré tout, les préjugés s’envolent rapidement. Je n’ai aucune difficulté à exercer mon métier et je fais les mêmes choses que les hommes. Mes supérieurs se basent sur mes compétences, ma motivation et mes idées, le fait d’être une femme n’a pas d’importance ». Elle nous confie d’ailleurs que si elle avait su, elle se serait orientée dés le lycée sur un bac professionnel électrotechnique.

D’où une double problématique: d’une part les jeunes filles sont poussées à s’orienter sur des filières plus littéraires, sanitaires ou sociales, d’autre part elles se conditionnent elles mêmes, souvent par manque d’informations et peur des a priori. « Il faut absolument arrêter de ne s’orienter que vers des métiers clichés, il faut foncer et aller voir des entreprises comme ERDF, qui n’attendent que ça. ». Avec une grande foi en l’avenir et une motivation sans limites, Jamila est un bel exemple pour les femmes. A ce titre, elle vient d’obtenir son diplôme d’entraîneuse de handball et démontre une fois encore que les « métiers d’hommes et de femmes » n’existent pas.



Publi-rédactionnel

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