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Inclusion | Pour un retour au bon vieux bon sens

Inclusion | Pour un retour au bon vieux bon sens

Dans notre société contemporaine, l’abus du concept d’inclusion a atteint des proportions absurdes, notamment dans le milieu professionnel. Il est temps de rétablir la primauté de l’intelligence humaine sur les critères superficiels de différenciation.


L’égalité des chances reste un principe fondamental, mais cela ne signifie pas que les opportunités professionnelles doivent être accordées en fonction de critères arbitraires. Au lieu de se focaliser sur l’inclusion à tout prix, nous devrions privilégier l’évaluation du mérite et du potentiel des individus. Chacun est unique, avec ses propres expériences, son caractère et ses capacités.

Plutôt que de se perdre dans la notion d’inclusion à outrance, nous devrions revenir à l’idée d’intelligence humaine.

Recruter quelqu’un uniquement en raison de ses différences extérieures est une forme de népotisme déguisé, contraire à l’idée même d’inclusion. En valorisant excessivement la différence, nous risquons de perdre de vue les compétences réelles des individus.

Actuellement, au nom de la toute-inclusion, la différence est progressivement en train de devenir la norme. Les candidats ne sont plus définis par leurs capacités mais par leurs différences. Pour l’instant il ne s’agit encore que de la couleur de peau, du handicap, des notions de « dys », mais à quand la différenciation par la couleur des yeux ou la taille des oreilles ? Je vous le demande.

Sortons de la spirale de la politisation du langage et de se recentrer sur l’humain. L’inflation des termes et des catégories sociales, qu’il s’agisse de l’écriture inclusive ou des multiples classifications LGBTIQ+, ect…ne fait qu’accentuer les divisions plutôt que de les atténuer.

Prenons le parti de considérer chaque individu comme un être humain à part entière, évaluant son potentiel réel sans se perdre dans les étiquettes. C’est dans cette approche plus globale et neutre que réside la véritable intelligence. Plaçons le mérite, le potentiel et la contribution individuelle au cœur de nos interactions professionnelles, sans nous laisser distraire par des considérations accessoires.

Il est temps de faire table rase des illusions du langage et de revenir à l’essentiel : l’individu et le dialogue. C’est là que réside la clé d’une véritable compréhension et d’une collaboration fructueuse.



Un article de Marc-Alexis Roquejoffre

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