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À l’eau Plombier réalise l’intégralité de son chiffre d’affaires uniquement grâce au bouche-à-oreille

À l’eau Plombier réalise l’intégralité de son chiffre d’affaires uniquement grâce au bouche-à-oreille

En avril 2013, Franck Sevrin et ses deux associés se lancent dans la création d’À l’eau Plombier. Installés dans le village d’Etroussat, entre Saint-Pourçain-sur-Sioule et Gannat, les plombiers interviennent dans un rayon de 25 kilomètres.


La réussite d’A l’eau Plombier tient à la complicité et l’expérience des trois associés, tous actifs sur le terrain. Lorsque Franck Sevrin décide de créer son entreprise en 2013, il s’associe avec Patrick Sevrin, son père, plombier expérimenté et Jeffrey Vernay ancien apprenti de son père. « Après un accident de travail, mon père avait dû arrêter son activité dans laquelle Jeffrey et moi étions salariés. On ne pouvait pas tout abandonner. La création d’À l’eau Plombier est venue vraiment naturellement. »

Pourtant plus jeune, Franck Sevrin se destinait plutôt à autre métier. « J’avais commencé des études en menuiserie. Rapidement cela ne me plaisait plus, j’ai voulu arrêter. Mon père qui avait son entreprise de plomberie m’a proposé de venir travailler avec lui. Ma formation de plombier, elle a été sur le terrain ! »

Une fois la décision prise de créer son entreprise, les associés se sont entourés d’un comptable et des conseillers de la Chambre des métiers pour les épauler dans le montage du dossier. « Ça peut paraître compliqué de se lancer, confie le jeune dirigeant. Il fallait que je sois aidé pour les démarches administratives, le choix du statut et pour bien comprendre le fonctionnement. J’ai suivi le stage de créateur d’entreprise et nous avons démarré. »

En moins de deux ans d’activité, les plombiers d’Etroussat peuvent se targuer d’atteindre un chiffre d’affaires de 255 000 euros sans avoir investi le moindre centime en frais de communication. « Aucune pub ! On n’a même pas fait de flyer. Nous n’avons ni site internet ni page Facebook et ne comptons pas en avoir ! Tout se fait par le bouche-à-oreille. C’est la réputation qui nous fait travailler. »

La concurrence n’entrave pas le développement d’À l’eau plombier. 90 % de leur clientèle reste des particuliers sur un rayon de 25 km autour de sa localité. « Nous intervenons jusqu’à Vichy, Gannat, Saint-Pourçain-sur-Sioule. Nous avons eu des demandes à Clermont-Ferrand, mais là, c’est trop loin. »

À l’eau plombier marche bien. Même s’ils déplorent d’avoir la sensation parfois de travailler pour entretenir le système, les associés à travers la voix de leur dirigeant restent pragmatiques quant à leur développement. « On ne veut pas s’agrandir, on n’a pas cette prétention. Il ne faut pas être trop gros. On prendra certainement un apprenti, car mon père va bientôt partir à la retraite, mais c’est tout. »



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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