Société

Confinement | Les restrictions au cas par cas

Confinement | Les restrictions au cas par cas

Mercredi soir, Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d’un reconfinement à compter d’aujourd’hui pour endiguer la progression fulgurante de l’épidémie de Covid-19. Mais contrairement au premier confinement survenu au printemps, cette restriction est cette fois assouplie. Le Journal de l’Eco fait le point sur les mesures restrictives de confinement au cas par cas.


Ce deuxième confinement est, comme la première fois, synonyme de fermeture pour les établissements recevant du public, à l’exception des guichets des mairies et des impôts, des agences Pôle Emploi et agences d’intérim, des bureaux de poste, de la CAF, des banques et assurances ainsi que des préfectures et des commissariats.

Dans son discours d’hier, le premier ministre Jean Castex, a affirmé que « pour tous les agents dont les missions peuvent être totalement ou principalement exercées à distance, le télétravail se fera 5 jours sur 5. Pour les autres, ceux pour qui le télétravail n’est pas possible, et dont les activités resteront autorisées, des attestations dérogatoires permettront la poursuite de l’activité. »

De la même manière, les commerces dit « non-essentiels » ont dû fermer leurs portes jusqu’à nouvel ordre. Le chef de l’Etat a cependant affirmé que la situation serait réévaluée tous les 15 jours pour pouvoir, si les conditions le permettent, rouvrir certains commerces dont l’activité doit être suspendue.

Une exception est néanmoins faite en raison du week-end de la Toussaint : les fleuristes, considérés commerces non-essentiels, sont autorisés à rester ouverts jusqu’à dimanche. Les cimetières et services funéraires resteront eux ouverts durant le confinement.

Sont également autorisés à rester ouverts durant cette période : l’ensemble des magasins d’alimentation, les marchands de journaux et papeteries, les bureaux de tabac, les pharmacies et autres magasins médicaux et orthopédiques, les opticiens, les magasins pour animaux de compagnie, les stations-services et garages automobiles, les magasins de moto et de vélo, les blanchisseries-teintureries, les pressings, les commerces d’informatique, d’ordinateurs et de matériels de télécommunications, les magasins de matériaux de constructions ainsi que les quincailleries, peintures et verres.

Enfin les hôtels, hébergements de courte durée, campings et parcs pour caravanes/véhicules de loisir sont aussi autorisés à rester ouverts dans la mesure où ceux-ci constituent, pour les personnes qui y vivent, un lieu de résidence régulier.

L’autorisation et la maintenance des visites dans les EHPAD est également un changement pour ce deuxième confinement. Le port du masque et le respect des gestes barrières et des protocoles sanitaires sont bien entendus maintenus et renforcés durant ces visites, mais également dans tous les commerces et lieux maintenus ouverts pendant le confinement.

Le secteur des services publics, tels que les exploitations agricoles, les usines ou le BTP pourront poursuivre leur activité dans le respect strict des règles sanitaires. Le secteur de la construction, lequel avait été fortement impacté par le premier confinement et par l’arrêt des chantiers au printemps, attend des réponses aux questions de modalité que va imposer ce nouveau confinement sur ses métiers, notamment en termes d’éligibilité au chômage partiel et d’aides proposées aux artisans et professionnels du secteur.

Les commerces dits « non-essentiels », comme les bars et restaurants, pourront malgré leur fermeture, et lorsque cela est possible, assurer leur activité via un système de vente à emporter ou de livraison à domicile.

Contrairement au premier confinement connu au printemps, les crèches, écoles, collèges et lycées demeurent ouverts pour permettre à la fois aux parents de pouvoir travailler, en entreprise ou en télétravail, et aux élèves de pouvoir poursuivre l’instruction dans des conditions optimales.

Ces établissements restent cependant ouverts dans le respect strict des protocoles sanitaires renforcés étudiés par le gouvernement : le port du masque est notamment étendu aux élèves du primaire, à partir de l’âge de 6 ans.

En revanche, les universités, facultés et écoles de l’enseignement supérieur sont contraintes de fermer leurs portes et d’assurer leurs cours à distance, via des plateformes en ligne.

Cette fois encore, toutes les sorties du domicile doivent être justifiées par une attestation dérogatoire, disponible en ligne via ce lien.



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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