Formation, éducation

Devenir sophrologue, et pourquoi pas ?

Devenir sophrologue, et pourquoi pas ?

Basée à Clermont-Ferrand, l’école de sophrologie Sophro Cap entame sa période de sélection de la promotion 2017. La formation qu’elle propose fait la part belle à la professionnalisation : enseignement dispensé par des praticiens, construction personnalisée du projet professionnel de l’étudiant, développement de l’activité du « Labo Cap ». Ce lieu, inédit en France, permet à des patients de bénéficier de consultations avec un stagiaire pour seulement 5 euros. Entretien avec une praticienne passionnée, Virginie Vandermersh, la fondatrice de l’école.


Virginie Vandermersh a entamé sa carrière en tant qu’infirmière au service réanimation du CHU de Clermont-Ferrand. A l’époque déjà, « la relation en face à face et l’aide de l’autre » étaient sa priorité. Pendant 3 ans, elle réalise une étude clinique sur le soulagement des patients grâce à des techniques alternatives telles que la sophrologie. Une expérience loin d’être anecdotique, puisqu’elle décide de quitter définitivement son travail pour fonder son cabinet de sophrologie à Riom.
De là, elle rajoute constamment des cordes à son arc en perfectionnant ses connaissances en matière de médecine alternative : apprentissage de la PNL (Programmation Neuro-Linguistique), Communication non violente, Intelligence émotionnelle… Un ensemble de techniques que la sophrologue définie comme « des outils pour être juste avec soi même et avec les autres ».
A la fois praticienne et formatrice, elle continue l’accompagnement individuel, mais pousse aussi les portes d’entreprises telles que Michelin. Naturellement, « le goût de transmettre ces outils s’est fait de plus en plus fort », témoigne la praticienne, qui lance son école Sophro Cap en 2014.

Une formation résolument tournée vers la pratique

Avant tout professionnalisante, cette formation intègre deux promotions de maximum 15 personnes par an, avec un cycle élémentaire de 42 jours de formation, répartis sur 22 mois. La fondatrice insiste sur la nécessite de former de petites promotions : « l’idée est d’accompagner chacun sur son projet individuel, avec un vrai business plan et une étude de marché ». La méthode fait ses preuves, puisque sur les 26 élèves de l’ancienne promotion, 16 se sont installés directement en libéral sur la région, et annoncent de très bons retours à leurs formateurs. « Les autres ont tous fait quelque chose de leur formation. On a par exemple une psychologue du CHU ou encore une animatrice de maison de retraite qui exercent maintenant la sophrologie auprès de leurs patients », rajoute Virginie Vandermersch.
Sur le fond, cette formation se distingue par sa complémentarité entre PNL et sophrologie : « Il existe des aspects de la sophrologie qu’on n’aborde pas forcément en PNL, comme la communication non verbale ou le vocabulaire de précision. Inversement, la PNL n’apporte pas des outils de relaxation ou de mouvements dynamiques, pourtant essentiels au lien entre corps et esprit, qui est le fondement de la sophrologie. Tous ces outils sont de véritables soutiens au quotidien, que l’on peut appliquer dans de nombreuses situations. Dés qu’il y a un rapport à l’autre, sophrologie et PNL se révèlent très utiles, d’où la diversité des secteurs dans lesquels on peut les pratiquer ».

Le Labo Cap : un système gagnant-gagnant pour l’étudiant et le patient

Inédit en France, le Labo Cap est une création de Virginie Vandermersch pour mettre ses étudiants en situation réelle. Chaque jeudi, ce lieu offre la possibilité pour tous les stagiaires de faire des cas pratiques. La fondatrice nous explique : « Il s’agit d’un système similaire aux cliniques dentaires. Beaucoup de personnes ne peuvent pas se payer des séances de sophrologie à 50 euros. Quand elles font une consultation au Labo Cap, elles ne déboursent que 5 euros. Elles sont accompagnées par deux stagiaires, un de première année et un de deuxième année. Cela permet à nos stagiaires d’être confrontés à la réalité d’une consultation. »

Envie de postuler ?

Sophro Cap est une école ouverte à tous, sans restriction d’âge ou de diplômes. La praticienne témoigne : « La moyenne d’âge de nos élèves est entre 40 et 45 ans, beaucoup sont d’ailleurs issus du domaine para-médical. Par exemple des psychologues, coachs ou encore sage-femmes qui cherchent à diversifier leurs compétences. Mais pas que. Il y a aussi des jeunes, des reconversions professionnelles, des demandeurs d’emplois. La promotion se veut diversifiée. » Le processus de sélection comprend l’envoie d’un CV et d’une lettre de motivation, ainsi qu’un entretien individuel. Comptez 4 200 euros pour cette formation, qu’il est possible de faire prendre en charge via un OPCA ou Pôle Emploi.



Publi-rédactionnel

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