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Durant le dernier quinquennat, 1,7 million d’emplois ont été créés. L’écart entre notre taux d’emploi et celui de nos principaux partenaires européens s’est réduit, mais il reste du chemin à parcourir. C’est pourquoi le gouvernement a toujours comme objectif le plein emploi.
Les Français travaillent intensément et ont une productivité très importante, mais sur une période très concentrée du cycle de vie. À la sortie du système scolaire ou universitaire, les jeunes mettent trop de temps à trouver un emploi stable. De même, après 60 ans, le taux d’emploi ne s’élève plus qu’à 33 %, contre 45 % dans l’Union européenne et plus de 50 % dans les pays du nord de l’Europe.
On note des difficultés de recrutement qui coexistent avec un chômage encore trop élevé.
Même s‘il a été réduit de plus de 2 points durant le dernier quinquennat, le taux de chômage reste trop élevé par rapport à nos partenaires, qui sont pour la plupart revenus depuis longtemps au plein emploi. Ce sont les actifs les moins qualifiés qui en souffrent le plus.
Le Ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion porte huit chantiers prioritaires afin de concrétiser l’objectif du plein emploi :
• Rénover le service public de l’emploi par la création de France Travail ;
• Réformer l’accompagnement des bénéficiaires du RSA et mieux insérer les publics les plus éloignés de l’emploi ;
• Poursuivre le déploiement du Contrat d’engagement jeune (CEJ) ;
• Faire évoluer l’assurance chômage ;
• Amplifier la dynamique de l’apprentissage ;
• Préparer les actifs aux compétences de demain ;
• Soutenir l’emploi des séniors et garantir l’avenir de notre système de retraites ;
• Travailler mieux.
Un article de la rédaction du Journal de l’éco