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Face à la pollution de l’aire le préfet du Rhône a activé le niveau d’alerte information recommandation sur le département du Rhône et de la Métropole de Lyon.
D’un type mixte PM10 et NO2, la pollution de l’air actuellement en cours dans la Métropole ne nécessite pas à prendre des mesures contraignantes. Mais le préfet du Rhône ne veut prendre aucun risque. C’est ce qui explique l’activation du niveau d’information recommandation pour l’ensemble du département du Rhône et de la Métropole de Lyon dans le bassin lyonnais/Nord-Isère. A cet effet, les mesures et postures suivantes sont recommandées :
Les recommandations sanitaires
Pour les populations vulnérables, il est recommandé de limiter les déplacements sur les grands axes routiers et leurs abords aux périodes de pointe et de limiter les activités intenses (physiques et sportives, dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur. En ce qui concerne les populations sensibles, il est recommandé de limiter les sorties durant l’après-midi, limiter les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions) en plein air. En cas de symptômes ou d’inquiétude, il est fortement conseillé de faire recours à son pharmacien.
Les recommandations comportementales
Plusieurs mesures peuvent être prises simplement et concourir au rétablissement d’un air de qualité :
• Maîtriser la température de son logement ;
• Pour les travaux d’entretien ou de nettoyage, éviter d’utiliser des solvants
organiques (white-spirit, peinture, vernis décoratifs, produits de retouche
automobile, etc.) ;
• Utiliser les modes de transport permettant de limiter le plus possible les émissions
de polluants : vélo, transports en commun, co-voiturage… Pour les entreprises,
adapter les horaires de travail, faciliter le télétravail ;
• Éviter la conduite agressive, l’usage de la climatisation ;
• Abaisser sa vitesse de 20 km/h sur les voies pour lesquelles la vitesse maximale
autorisée est supérieure ou égale à 90 km/h. Abaisser sa vitesse de 10 km/h sur les
voies à double sens non-séparées par un terre-plein central et dont la vitesse est
limitée à 80 km/h.
En ce qui concerne les collectivités territoriales et les autorités organisatrices des transports :
• Pour les travaux d’entretien, éviter d’utiliser des outils non électriques (tondeuses,
taille-haies…) ;
• Promouvoir l’humidification, l’arrosage ou toute autre technique rendant les
poussières moins volatiles, notamment aux abords des voiries et lors des chantiers ;
réduire l’activité des chantiers générateurs de poussières ;
• Développer les pratiques de mobilité les moins polluantes : co-voiturage,
transports en commun ; adapter les horaires de travail, faciliter le télétravail ;
faciliter l’utilisation des parkings relais et transports en communs associés ;
• Sensibiliser la population aux effets négatifs sur la consommation et les émissions
de polluants d’une conduite agressive des véhicules et de l’usage de la
climatisation, ainsi qu’à l’intérêt d’une maintenance régulière du véhicule ;
• Rendre temporairement gratuit le stationnement résidentiel ;
• Pratiquer les tarifs les plus attractifs pour l’usage des transports les moins polluants
(vélos, transports en commun, véhicules électriques, etc.).
En ce qui concerne les agriculteurs :
• Reporter l’écobuage ou pratiquer le broyage ;
• Suspendre les opérations de brûlage à l’air libre de sous-produits agricoles.
En ce qui concerne les industriels :
• Mettre en œuvre des dispositions de nature à réduire les rejets atmosphériques, voire
réduire l’activité ;
• Reporter certaines opérations émettrices de particules et oxydes d’azote à la fin de
l‘épisode de pollution ;
• Reporter le démarrage d’unités à la fin de l’épisode de pollution ;
• Mettre en fonctionnement, lorsqu’ils existent, des systèmes de dépollution renforcés
durant l’épisode de pollution ;
• Réduire l’activité des chantiers générateurs de poussières et mettre en place des
mesures compensatoires (arrosage) ;
• Réduire l’utilisation des groupes électrogènes.
Pour rappel, il formellement interdit de brûler des déchets verts.
Un article de la rédaction du Journal de l’éco