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Formule 1 I Pas de retour pour Michelin en 2025

Formule 1 I Pas de retour pour Michelin en 2025

Michelin, le manufacturier français basé à Clermont-Ferrand ne compte pas déposer sa candidature pour devenir fournisseur pneumatique de la Formule 1 à partir de 2025. Des points de désaccord existent toujours entre les deux parties.


17 ans après son départ de la Formule 1, le retour de Michelin ne semble pas être pour tout de suite. En effet, le manufacturier français basé à Clermont-Ferrand ne compte pas déposer sa candidature pour devenir fournisseur pneumatique de la Formule 1 à partir de 2025. Des points de désaccord existent toujours entre les deux parties.

 

Invité à évoquer le sujet, Florent Menegaux, le PDG de Michelin estime ne pas être sur la même longueur d’onde avec une catégorie qui mise sur la dégradation pneumatique pour créer du spectacle sans pour autant pas écarté la possibilité revenir un jour en F1.

 

« La question est de savoir comment tirer parti de la technologie pour offrir un bon spectacle. Et c’est là que la F1 entre en jeu, car nous discutons avec eux depuis très longtemps et nous ne sommes pas d’accord, explique le dirigeant de la marque au Bibendum. Parce qu’ils (la F1) disent que pour avoir du spectacle, il faut avoir des pneus qui s’autodétruisent. Et je pense que nous ne savons pas comment faire cela. Nous ne pouvons donc pas être d’accord. Les équipes devraient comprendre la performance des pneus et tirer parti du fait qu’ils seront performants du premier au dernier tour. Les pilotes vous diront qu’ils veulent être à leur maximum tout le temps. Quand j’entends les pilotes de Formule 1, et j’aime la Formule 1, ils disent “Non non, ce n’est pas possible ». Précise Florent Menegaux, PDG de Michelin.

 

Ce n’est donc pas la motivation qui manque du côté du manufacturier auvergnat pour retrouver un jour la F1. Mais pour le moment, Michelin ne veut pas changer sa politique : se servir du sport automobile pour la vie de tous les jours.

 

Fournisseur exclusif de la Formule 1 depuis 2011, Pirelli va devoir se montrer convaincant pour garder le monopole dans les prochaines années. Au cours du Conseil Mondial du Sport Automobile organisé à Bahreïn début mars, la FIA a confirmé le lancement d’un appel d’offres pour trouver son prochain fournisseur pneumatique à partir de 2025. Un appel d’offres auquel la société française a déjà fait savoir qu’elle n’était pas intéressée.

Menegaux a une autre idée de la Formule 1

Le PDG français a ajouté d’autres considérations importantes : « Il faut se rappeler pourquoi Michelin est en course. Le premier élément n’est pas le spectacle et il ne s’agit même pas de la marque. Il s’agit de la technologie. Nous sommes compétitifs parce que c’est le meilleur moyen de tester rapidement une nouvelle technologie. Évidemment, il y a des avantages secondaires, comme le spectacle et l’image de marque. Mais la nôtre est déjà l’une des marques les plus connues au monde, donc ce n’est pas quelque chose dont nous avons besoin».

 

 

 



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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