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« Faire de Clermont-Ferrand le pôle international de la mobilité du futur »

« Faire de Clermont-Ferrand le pôle international de la mobilité du futur »
Vendredi, Jean-Pierre Brenas a présenté son projet à quelques étudiants des classes supérieures de Fénélon

Avec plus de 28 000 visionnages, vous avez été plusieurs milliers d’abonnées au Journal de l’Eco à regarder les quatre interviews vidéo exclusives des candidats à l’élection municipale à Clermont-Ferrand… toutes, réalisées selon une véritable expression libre. Notre rédaction poursuit sa mission d’information au service d’un regard positif et non partisan, de ceux qui s’engagent au service d’un territoire.


Nous avons proposé à chacun des candidats de nous exposer dans une chronique libre, une innovation forte, présentée dans son programme et destinée à développer Clermont-Ferrand.

Aujourd’hui, c’est la candidat Jean-Pierre Brenas qui nous présente son projet « Faire de Clermont-Ferrand le pôle international de la mobilité du futur ».

Ma candidature aux élections municipales est l’opportunité de porter le projet qui fera de Clermont-Ferrand le pôle international de la mobilité du futur. Afin d’attirer de nouvelles populations, de nouvelles activités. Pour retrouver une fierté et une ambition commune d’élever notre territoire et de peser à l’échelle internationale, il est essentiel selon moi de changer ce territoire en le dotant d’une nouvelle image qui rendra à Clermont son attractivité : la mobilité durable.

Ma stratégie consiste bien évidemment à s’appuyer sur les atouts de la ville, mais également de faire appel à l’innovation, notamment en terme de mobilité. Nous devons inventer de nouvelles façons de nous déplacer, dans nos laboratoires d’excellence ici à Clermont-Ferrand, comme par exemple le Labex IMOBS3. Ces nouveautés seront testées sur le futur E-circuit de Charade qui sera doté de la toute nouvelle technologie de recharge par induction dynamique. Ce circuit est idéal pour redorer la ville de son attractivité : situé au cœur de la métropole, à cheval sur les communes de St-Genès et Royat, il sera également le théâtre des premières 24h électriques au monde, qui ne seront pas perturbées par les temps de recharge électrique classiques, et attirera ainsi la presse du monde entier.

Dans cette démarche, nous devons  faire de Clermont une ville vitrine : à travers l’installation de navettes autonomes électriques gratuites, de 2 roues électriques rechargeables sur du mobilier urbain fait de panneaux photovoltaïques, de multimodalité ou encore de portions d’autoroute entre Clermont et Vichy sur lesquelles les voitures électriques pourront se recharger en roulant. Nous offrirons aux clermontois de nouveaux modes de transports dont ils seront les premiers à bénéficier.

Ces innovations nous permettront ainsi de communiquer à travers un grand salon annuel international sur la mobilité du futur à la Grande Halle d’Auvergne, laquelle gagnera prochainement 10 000 m² de surfaces supplémentaires.

Préalablement, nous devrons adopter une nouvelle stratégie ESRI (Enseignement Supérieur Recherche Innovation). Pour attirer les meilleurs chercheurs du monde, il est indispensable de nous doter d’un INP (Institut National Polytechnique)  identifié « mobilité durable » et de pourvoir notre site universitaire d’une Graduate School. Nous formerons dès lors les meilleurs ingénieurs au service des grands constructeurs mondiaux qui viendront installer leurs antennes R et D sur le circuit. Par ailleurs, nous organiserons la recherche applicative publique sur le circuit de Charade.

Ce projet et toutes ces étapes ont pour finalité de regagner en attractivité, laquelle va booster notre démographie, nos recettes fiscales, et justifiera la réalisation des grandes infrastructures de transport ferroviaire qui nous font tant défaut aujourd’hui. Naturellement, un projet de réalisation d’infrastructures aériennes suivra.

La mise en place de cette stratégie basée sur l’attractivité est préalable à toute chose. En effet, elle permettra à nous élus, de disposer de plus de moyens pour maîtriser la fiscalité, aménager nos zones d’activité, offrir une main d’œuvre qualifiée et séduire conjoints et familles.

L’esprit de mon projet s’appuie sur notre capacité locale à travailler ensemble et à créer ce pack auvergnat public-privé qui nous a permis de procéder aux plus grandes avancées au cours de ces dernières années, telles que le Bivouac, le Label I-site, le Hall 32 ou encore la labellisation UNESCO.



Une chronique

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