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Loi Climat | Suppression de plusieurs lignes aériennes intérieures

Loi Climat | Suppression de plusieurs lignes aériennes intérieures
Aéroport de Lyon Saint-Exupéry

En accord avec l’examen du projet de loi portant sur la lutte contre le dérèglement climatique, près de 7000 amendements sont en discussion à l’Assemblée Nationale. Dans ce cadre, les députés ont voté la semaine dernière la suppression de certaines lignes aériennes intérieures.


Faire évoluer les modes de consommation, transiter vers de nouveaux modèles de production, mais aussi prendre des dispositions pour réduire les émissions des différents moyens de transport, ce sont quelques-uns des objectifs de ce projet de loi pour le climat.

Parmi ces dispositions, le projet traite à la fois les problématiques des transports individuels, mais aussi le transport routier de marchandise ou le transport aérien. Concrètement, cette mesure se traduit ici par la suppression des lignes aériennes intérieures pour lesquelles existe une alternative en train de moins de deux heures et demi.

Cette mesure concerne les liaisons entre Paris-Orly et les aéroports de Bordeaux, Nantes et Lyon. 

Selon Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des transports, ce choix s’explique par une volonté de respecter le plan de l’équité des territoires. En effet, une alternative en train d’une durée de plus de 2h30 aurait mis en péril l’économie de certains territoires enclavés, comme le Massif Central, pour lesquels les liaisons en train sont à ce jour toujours pénalisantes pour les acteurs économiques du territoire.

Bien que compréhensible d’un point de vue écologique, cette décision est controversée, notamment en raison de la situation difficile de la filière aéronautique en raison de la crise sanitaire. On craint, entre autres, de considérables pertes d’emploi dans le secteur.

A l’inverse, certains élus engagés plaident pour revenir sur les conditions du projet et respecter la proposition initiale d’un seuil d’alternative en train jusqu’à 4h.

 

 

 



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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